Dans un reportage réalisé par la BBC, il est indiqué que les dernières réserves du massif forestier du Sénégal sont pillées par la Gambie, confirmant l’ampleur du business du bois entre les deux pays. Les chiffres obtenus montrent que la Gambie a exporté plus de 300 000 tonnes de bois de rose vers la Chine depuis l’arrivée au pouvoir du Président Adama Barrow en 2017. Et ce, malgré le fait que le pays ait épuisé ses propres réserves de ce bois précieux et rare, il y a des années.
Une enquête a révélé que la plus grande partie de ce bois provient du Sénégal voisin, où les forêts sont pillées à un rythme alarmant malgré la protection internationale du bois de rose d’Afrique de l’Ouest.
Droit dans ses bottes, Moustapha Diakhaté souligne que ce saccage de la forêt sénégalaise « n’est pas la faute de la Gambie ». Pour lui, « c’est l’Etat du Sénégal qui a failli » à sa mission.
Cette accusation est contenue dans une contribution titrée « Saccage de la forêt Sénégalaise : le médecin après la mort du ministre Abdou Karim Sall ». Dans ses publications dites les actualités de Moustapha Diakhaté, l’ancien marron-beige continue de manier bien son bâton chaud qu’il utilise à chaque fois qu’il doit attaquer les actions du gouvernement en place.
Sur le saccage de la forêt Sénégalaise, publiée par la BBC dont la Gambie est pointée du doigt, Moustapha Diakhaté estime que ce n’est pas la Gambie qui a fauté. C’est l’Etat du Sénégal qui a failli.
« La réaction du Ministre sénégalais de l’environnement et les mesures annoncées à la suite de révélations de la BBC sur le trafic de bois entre la Gambie et le Sénégal, sont en soit un scandale », a poursuivi le banni de la mouvance présidentielle.
Et de poser la question à savoir: « Comment un État prétendument aussi organisé que le Sénégal peut-il ignorer le saccage de ses forêts avec la complicité d’un pays voisin ? »
« Les autorités administratives et forestières des zones impactées doivent être relevées de leurs fonctions et traduites devant les tribunaux pour complicité de pillage du patrimoine forestier du Sénégal », a-t-il martelé.
Moctar FICOU / VivAfrik