L’innovation bat son plein en Afrique particulièrement au Sénégal où deux jeunes ont créé une canne au profit des personnes à visibilité réduite. Le dernier en date est celui qui a été cité, il y a quelques mois, par le Word Economic parmi les 10 jeunes scientifiques qui pourraient représenter de grands espoirs pour l’avenir. Sidy Ndao, puisque c’est de lui qu’il s’agit, continue de stimuler le monde scientifique et académique. Le jeune chercheur Sénégalais est le fondateur du Dakar American University of Science & Technology (DAUST) à Dakar et professeur au Nebraska-Lincoln University. Le docteur Sidy Ndao a récemment co-publié des travaux relatifs au fonctionnement d’équipements à des températures extrêmes.
La nanotechnologie pour les températures extrêmes
Ces travaux, disponibles sur nature.com, font suite à l’ambition du directeur de laboratoire à l’Université de Nebraska, de mettre en place des équipements (sur une échelle très petite, nano) résistante à la chaleur. Dans une interview accordée il y a quelques années au Forum « Next Einstein », il donne l’exemple de l’incapacité des équipements existants de procéder à de travaux sur des surfaces comme Vénus, où la température excède 400°C. Le but de son laboratoire est de mettre en place des équipements capables de résister à ces conditions, grâce aux « portes logiques » dont le fonctionnement est détaillé dans l’article.
Spécialisé en robotique et mécanique, le jeune Sénégalais est aussi le fondateur de l’association SenEcole. Sidy Ndao compte à travers sa fondation, soutenir les études dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM), pour le développement durable de l’Afrique.
En plus de l’université DAUST à Dakar, il a initié le PARC, une compétition réunissant annuellement collégiens et universitaires autour de leurs travaux sur la robotique. Le professeur compte ainsi changer le « regard » porté sur les africains, qui sont le plus souvent assimilés à des « personnes ayant traversé l’océan » pour fuir leur continent.
Moctar FICOU / VivAfrik
‘Le professeur compte ainsi changer le « regard » porté sur les africains, qui sont le plus souvent assimilés à des « personnes ayant traversé l’océan » pour fuir leur continent.’
Oui. Comme une bénédiction à intention objective, ce professeur se fait à son tour bénédiction pour l’Afrique et les Africains, dans une Afrique où, aujourd’hui encore, une sanglante dictature dynastique vieille de presque soixante ans, perpétue les principes qui ont de toute éternité, expliqués la cause de la douleur de l’Afrique et la souffrance des Africains. Ce régime est celui que représente Faure Gnassingbé au Togo, un régime, plutôt une copropriété de terreur .