Depuis sa création en 1970, le quartier dit Mont Boukero, situé sur les collines du sixième arrondissement, n’a jamais été connecté au réseau d’eau potable. L’association »Le Nouvel ordre émergent (Le NOE) » vient de financer les travaux de connexion de cette zone au circuit de distribution de La Congolaise des eaux (LCDE). La population de cette zone relevant du quartier 68 Talangaï avait initié des cotisations qui n’ont pas permis de mobiliser la somme requise pour financer les travaux de connexion au réseau de la LCDE. C’est ainsi qu’elle a fait recours à l’association Le NOE pour réaliser le projet. Cette association a financé l’achat des tuyaux, robinets et autres accessoires utilisés dans les opérations d’installation du réseau d’adduction d’eau potable. « Depuis 1970, ce quartier n’a pas accès à l’eau potable. Nous avons recueilli les doléances des habitants et initié un projet que nous avons soumis à la présidente de la Fondation Congo assistance, Antoinette Sassou N’Guesso, pour solliciter de l’aide. Elle a réagi positivement, en mettant à notre disposition la somme demandée, laquelle nous a permis de financer ce projet », a précisé le président de l’association Le NOE, Charles Soussa Itoua. Pour l’instant, seule la zone 4, située tout autour de l’avenue Jamaïque, la principale voie qui relie ce quartier aux quartiers Petit chose et Jacques Opangault est alimentée. L’opération va se poursuivre dans d’autres zones du quartier, au grand bonheur de la population. « Nous avions initié les cotisations dans le quartier qui n’ont pas abouti. Cette association a déboursé la somme qui a permis à ce que ce quartier soit alimenté en eau potable, pour la première fois depuis sa création », s’est réjouie Georgine Obondo, une habitante du quartier, renseigne adiac-congo.com.
La population réclame la route et le centre de santé
Hormis le manque d’eau potable, le quartier Mont Boukero est aussi confronté au manque de voies de communication. Il est inaccessible en voiture, à cause de la présence des érosions. « Quand nous avons une situation d’urgence ici, il faut avoir la chance d’atteindre le goudron. Par malheur si quelqu’un est décédé dans le quartier, un corbillard ne peut pas arriver ici, nous sommes contraints de trimbaler le corps dans une brouette. Nous demandons au gouvernement de penser à nous », a confié un chef de bloc. Le quartier Mont Boukero manque aussi un centre de santé intégré. Pour se faire soigner, ses habitants parcourent de longues distances. Le président de l’association Le NOE a invité les jeunes de ce quartier à la responsabilité, afin d’éviter les actes de barbarie et du banditisme. Il a, par ailleurs, annoncé des projets socioéconomiques à leur profit, ajoute le média congolais.
Algérie : Perturbations dans l’alimentation en eau potable à Alger – la SEAAL assure le service minimum
Un service minimum d’alimentation en eau potable sera assuré par la Société des Eaux et de l’Assainissement d’Alger (SEAAL) durant la période de réparation des 4 fuites d’eau, prévus du lundi au jeudi, a fait savoir dimanche à Alger le directeur général de la SEAAL, Brice Cabibel. S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue à Alger, M. Cabibel a précisé que les travaux de réparation et de remplacement des canalisations de transfert présentant des fuites (débit de 6000 m3/j) au niveau des communes de Rouiba, Ouled Moussa et Ouled Haddadj débuteront ce lundi 24 février et entraineront une perturbation dans l’alimentation en eau potable durant toute la période des travaux. Le même responsable a affirmé que toutes les mesures nécessaires avaient été prises pour parachever ces travaux dans les délais impartis tout en assurant un service minimum d’alimentation en eau potable (de 6h00 à 16h), faisant état de la mise en place d’un dispositif de citernage au profit des citoyens et des établissements publics et hospitaliers. De son côté, le directeur de l’exploitation à la SEAAL, Slimane Bounouh a fait savoir que ces travaux ont été programmés pour réparer les fuites enregistrées l’année dernière en raison de la vétusté des canalisations qui seront remplacées par de nouvelles d’une durée de vie de 20 ans. Ces travaux causeront un déficit de production s’élevant à près de 230.000 M3/jour, ce qui se impactera de manière significative la distribution de l’eau dans la capitale, ajoute M. Bounouh, a pour sa part, informé allafrica.com.
Moctar FICOU / VIvAfrik