L’innovation occupe une place de choix dans le gouvernement algérien. C’est dans cette optique que le gouvernement, réuni en Conseil des ministres le 23 février 2020, a pris plusieurs mesures visant à donner au secteur des start-up plus de dynamisme dans l’économie nationale. Sur proposition du ministre de l’Industrie, un plan a été adopté à cet effet.
Ce plan porte notamment sur l’organisation des zones industrielles à travers la création de micro-zones industrielles dédiées à la microentreprise et aux start-up. Il est aussi prévu de mettre à la disposition des microentreprises et des start-up des usines de l’État non exploitées, ainsi que de les associer à l’aménagement et à la gestion des zones industrielles.
Ferhat Ait Ali Braham, le ministre de l’Industrie et des Mines a aussi proposé l’ouverture d’un guichet spécial destiné à leur financement, le lancement d’activités intersectorielles pour favoriser l’émergence de l’économie de la connaissance, la création d’incubateurs publics et privés au niveau des zones industrielles, et enfin la responsabilisation progressive des microentreprises et start-up pour la gestion des zones industrielles à travers des systèmes informatisés.
Présidant le Conseil des ministres, le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, a instruit le ministère de la Microentreprise, des Start-up et de l’Économie de la connaissance d’entamer immédiatement la réalisation de ses projets. Il a aussi appelé le ministère à tirer avantage des expériences des pays développés en la matière pour la création d’un maximum de start-up, à mettre à profit les zones industrielles non exploitées et à promouvoir les zones d’activité qui sont les plus proches de la réalité des communes.
Le président de la République a aussi instruit le rattachement du parc technologique de Sidi Abdellah, relevant actuellement du ministère de la Poste et des Télécommunications, au ministère de la Microentreprise, des Start-up et de l’Économie de la connaissance, tout comme l’introduction de mesures fiscales incitatives dans la loi de finances complémentaire.
Moctar FICOU / VivAfrik