La protection des espèces en voie d’extinction, un pan de développement durable que les candidats à la présidentielle ignorent.
Le Togo vit au rythme de la présidentielle et les candidats déroulent leurs programmes pour convaincre les électeurs. Dans leurs différents programmes de campagne, les 7 candidats ne parlent que du bien-être social de la population. Même si certains comme Faure Gnassingbé, candidat sortant, Jean-Pierre Fabre, Agbéyomé Kodjo et Wolou Komi ont dans leurs programmes énumérés quelques lignes pour la protection de l’environnement, le constat est que devant l’électorat, ils ne disent rien sur la protection des espèces animales, marines et végétales en voie d’extinction. Pourtant, le Togo a ratifié des accords sur la protection des espèces en voie de disparition.
La prise en compte de la question sur la protection des espèces en voie d’extinction par les différents candidats à la présidentielle devant les électeurs, doit être, même si les besoins sont énormes, un point essentiel. L’environnement doit être au centre des préoccupations de ceux qui aspirent diriger le pays, parce que cela a aussi des atouts touristiques et participe à l’équilibre de l’écosystème. Pire, aucune organisation de la protection de l’environnement n’a pris sur elle, ce moment de la campagne présidentielle, pour discuter avec les candidats sur l’urgence d’intégrer au débat, les questions sur la protection de l’environnement en général et plus particulièrement la protection des espèces en voie d’extinction et des sites écologiques qui ne cessent d’être fragilisés pour des questions économiques.
A l’heure où l’on est submergé par la pollution dans notre pays, particulièrement dans la capitale Lomé, on sent une incapacité d’avoir des réponses durables pour le cas des déchets plastiques qui constituent une véritable bombe écologique. Et, les différents candidats n’en parlent que pour peu. Par exemple, si au Togo les principales menaces qui pèsent sur les tortues marines sont les captures accidentelles, la collecte des œufs, le braconnage, la dégradation des habitats et la perte de plages de ponte, il n’en demeure pas moins que les déchets plastiques que les tortues marines prennent pour des méduses, les étouffent et les tuent. Les détritus constituent une menace pour une large partie de la faune marine : les déchets les plus gros causent blessures, infections ou mutilations aux tortues marines par effet « d’emmêlement », par exemple avec des filets ou des sacs.
Pourtant, les écosystèmes marins et côtiers du Togo jouent un rôle crucial dans les processus écologiques. Ils sont caractérisés par une haute importance biologique et constituent des sites importants pour la reproduction, la croissance ou le passage obligatoire des espèces migratrices. On y rencontre des espèces de tortues marines et de mammifères marins.
Actuellement, des milliers d’hectares de végétation sont brûlés au vu et au su de tout le monde. Il est vrai qu’en novembre dernier, le ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Protection de la Nature (MEDDPN), David Wonou OLADOKOUN a rendu un communiqué dans lequel, il revient sur l’interdiction des feux de brousse au Togo et a rappelé la nécessité pour toute la population de s’impliquer dans cette lutte, en accompagnant les autorités environnementales et forestières dans leurs actions. Mais, cela ne dissuade personne, les feux continuent de brûler la végétation et même au nord, non loin des parcs, menaçant du coup les quelques espèces dont les éléphants en voie d’extinction qui y vivent. Selon les responsables des différents parcs du pays, presque toutes les espèces sont menacées d’extinction, notamment les babouins, cobes, éléphants, serpentaires, buffles, lions, panthères, hyènes, chacals, renards, phacochères, antilopes, porc-épic, pangolins géants et quelques 200 espèces d’oiseaux.
L’érosion côtière, la perte graduelle de matériaux qui entraine le recul de la côte et l’abaissement des plages, affectent aujourd’hui presque tout le littoral togolais. Des villes historiques comme Aného et Agbodrafo sont menacées de disparition. Les efforts déployés marqués par un déficit de réponses structurelles globales et surtout de financement, sont en deçà des menaces encourues et des souffrances des populations affectées par l’avancée de la mer. Pourtant, la protection de l’environnement et des espèces en voie de disparition devrait être le cheval de bataille de tous les candidats en cette période électorale.
Normalement sur les questions de la protection des espèces en voie d’extinction, les candidats devraient définir une politique concertée et planifiée à l’échelle de la planète. Il est donc primordial de passer à une écologie humaine, fondée sur l’idée de responsabilité vis-à-vis de l’homme et de la nature. En définitive, il faut une transition écologique et de surcroit énergétique pour le bien être pour tous, l’intégration de la préservation de l’environnement dans l’éducation nationale. (EAGLE-Togo)
Togo : les candidats à la présidentielle ignorent la protection des espèces en voie d’extinction
Et parmi ces candidats, il y a un qui incarne la cause d’extinction des vies humaines. Ce candidat, c’est Faure Gnassingbé, qui, pour prendre la place de son père, le sanglant dictateur Eyadéma Gnassingbé, après 38 ans de dictature, a été la cause de l’extinction de plus de 500 vies Togolaises. Des vies qui ont été assassinées. Et ce n’est pas tout. Faure Gnassingbé incarne d’autres formes d’extinctions. Celle de la raison. Car, il a emprisonné son propre frère Kpatcha Gnassingbé depuis 2009 l’accusant de vouloir faire un coup. Sauf que c’est le même coup et aux cotés du même frère dont il s’était servi pour s’accaparer du pouvoir en 2005.
Parmi ces candidats, Faure Gnassingbé incarne l’extinction de tous cela que l’humanité a de noble. Car, il est la manifestation pratique du péril. Nos parents sont assassinés au Togo et nos vies ruinées dans certains pays Européens. C’est cela ce que représente Faure Gnassingbé, les pires ennemis de l’humanité.