C’est maintenant officiel. La troisième conférence des parties à la convention de Bamako, qui a pour thème : « Des décisions à l’action : œuvrer pour un avenir sans les dangers des produits chimiques et des déchets en Afrique aura lieu du 12 au 14 février 2020 à Brazzaville, en République du Congo.
La Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontières et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique (Convention de Bamako) est un traité des nations africaines interdisant l’importation en Afrique de tout déchet dangereux (y compris radioactif). La Convention a été adoptée en 1991 et est entrée en vigueur en 1998 dans le but de protéger la santé humaine et l’environnement, rappellent les organisateurs de l’évènement qui sera organisé dans les locaux du Centre international de conférence de Kintélé.
Mieux, la Convention de Bamako interdit l’importation en Afrique ainsi que le déversement ou l’incinération dans les océans et les eaux intérieures de déchets dangereux, y compris les déchets radioactifs.
Si l’on se fie aux organisateurs de cet événement, la conférence se concentrera, entre autres, sur la nécessité d’une mise en œuvre plus efficace de la Convention de Bamako en Afrique en donnant aux parties une plate-forme pour discuter des mesures juridiques, administratives et autres appropriées pour interdire l’importation en Afrique et contrôler le mouvement transfrontalier des déchets dangereux en Afrique.
Lors de cette rencontre, les parties vont aussi discuter de la nouvelle liste des substances dont l’enregistrement a été interdit, annulé ou refusé par une mesure réglementaire gouvernementale, ou dont l’enregistrement a été volontairement retiré dans le pays de fabrication, pour des raisons de santé humaine ou d’environnement, conformément au paragraphe 1(d) de l’article 2 de la convention de Bamako, précisent-ils dans communiqué de presse.
Lors de la conférence, les parties examineront et discuteront des critères et du mandat pour accueillir le secrétariat de la convention de Bamako à Bamako, au Mali, et discuteront des possibilités de renforcer la coopération, la collaboration et les synergies avec la convention de Bâle et d’autres conventions et cadres relatifs aux produits chimiques, ainsi qu’avec l’Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM), relèvent encore les organisateurs de cette rencontre de haut niveau dans le document officiel.
Enfin, la conférence réunira les ministres en charge de l’environnement, et leur délégation, des États parties à la Convention de Bamako. A ces personnalités, il faut y ajouter des délégués des pays signataires et non signataires, des agences spécialisées, des Organisations non gouvernementales (ONG), du secteur privé, d’autres observateurs et des représentants des médias.
Moctar FICOU / VivAfrik