La présence des Etats-Unis à la 25ème Conférence des Parties (COP25) organisée du 2 au 13 décembre 2019 à Madrid en Espagne a permis de confirmer l’intérêt pour le climat de 4 000 villes et entreprises américaines. Dans les négociations officielles, les États-Unis se font plutôt discrets. Mais au stand de « We are still in », qui rassemble villes, États et entreprises américaines engagées pour le climat, ils donnent de la voix et ce, malgré l’officialisation du retrait de l’Amérique de l’accord de Paris sur le climat par son président Donald Trump.
L’ancien vice-président des États-Unis, Al Gore est accueilli avec enthousiasme au stand de « We are still in » de la COP25 à Madrid. « Nous sommes toujours là ! Ce sont bien plus que des mots. Des centaines de villes américaines ont déjà pris le chemin de 100 % d’énergies renouvelables, dont beaucoup ont déjà atteint cet objectif. »
Grâce à ces efforts, les États-Unis arrivent tout de même à réduire leurs émissions, affirme Jules Kartenharst, du Rocky Mountain Institute, une des institutions au sein du groupe « We are still in » : « La bonne nouvelle d’aujourd’hui est que si ce groupe continue de faire ce formidable travail – nous allons réussir à réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 37 % d’ici à 2030 par rapport à 2005. Initialement, les États-Unis avaient promis une réduction de 27 % d’ici 2025. »
Mais les membres de « We are still in » lancent tout de même un avertissement : à la longue, il faut que gouvernement fédéral se remette à agir pour le climat. Sinon, il sera difficile de respecter les objectifs de l’accord de Paris.
Moctar FICOU / VivAfrik