La prévention des risques, la gestion des déversements et de la protection de l’environnement en cas de déversement d’hydrocarbures ont été au cœur des échanges initiés par BP, le producteur d’énergie le 21 novembre 2019. La rencontre qui a enregistré la présence des acteurs de la chaine pétrogazière, les marines nationales et les autorités maritimes du Sénégal et de la Mauritanie a donc tourné autour de la problématique des déversements d’hydrocarbures.
Hormis ces retrouvailles, les responsables des deux pays vont se rencontrer pendant le premier trimestre de l’année prochaine. Ces futurs échanges auront pour dessein de définir une stratégie commune de réponse d’urgence en cas de déversement d’hydrocarbures.
Selon un communiqué de presse de BP transmis à la presse, la société a présenté son système et ses équipements de riposte, précisant qu’ils sont prépositionnés et prêts à être déployés en cas d’incident.
C’est ce qu’a laissé entendre Ross Zaccarini, Directeur de la gestion et de la réponse aux incidents chez BP. « En plus de démontrer l’engagement de BP en faveur de la protection de l’environnement en cas de déversement, cette rencontre est la conclusion d’un programme initial de 6 mois d’acquisition d’équipements, de préparation, de formation et d’exercices de simulations pour nos équipes opérationnelles et notre personnel. Elle a permis de démontrer la préparation de BP et a amorcé des discussions positives avec les régulateurs des deux pays sur un programme continu de formation et d’exercices conjoints ».
L’initiative a été saluée par les différentes autorités des deux pays, dont l’Agence Nationale des Affaires maritimes du Sénégal qui par sa directrice des opérations Anna Sow Mbodj en a relevé l’intérêt et l’opportunité. De son côté, le Commandant Djibril Mbengue de la Haute autorité de coordination de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (HASSMAR), a félicité la major pour cette initiative qui démontre sa volonté d’opérer dans les deux pays en ayant le souci de la protection de l’environnement marin.
Rappelons que BP qui opère sur le projet Grand-Tortue Ahmeyim à cheval entre les frontières maritimes des deux pays, va y produire du GNL à partir de 2023, ce qui fera de ces derniers des exportateurs et participera à améliorer les recettes publiques.
Moctar FICOU / VivAfrik