Une délégation marocaine a participé à la 17ème session de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) qui s’est tenue, les 14 et 15 novembre 2019 à Durban en Afrique du Sud. Cette conférence, organisée sous le thème «agir en faveur de la durabilité environnementale et de la prospérité en Afrique», s’est tenue en présence notamment des représentants des Etats membres de la Conférence, d’organisations régionales et sous régionales africaines et d’organismes des Nations Unies. Lors de la rencontre, la délégation marocaine a mis en exergue l’expérience marocaine dans le domaine de l’économie circulaire, de la lutte contre les changements climatiques ainsi que de la promotion des pratiques écoresponsables. Dans une déclaration à la MAP à l’issue de cette rencontre, le Secrétaire général du département de l’Environnement, Benyahia Mohamed, a indiqué que l’expérience marocaine en matière de protection de l’environnement est reconnue au niveau international grâce aux programmes nationaux menés avec succès, que ce soit dans le domaine de l’énergie, de la gestion des déchets, de l’agriculture, entre autres. Le Maroc est disposé à partager cette expérience avec les pays africains dans le cadre du renforcement de la coopération sud-sud, a-t-il ajouté, notant que le Royaume a revu à la hausse l’ambition de ses contributions déterminées au niveau national (CDN) pour les activités d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et d’adaptation. A cette occasion, les ministres de l’environnement africains ont décidé d’accélérer la mise en œuvre des décisions passées et futures de la conférence, d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des décisions de la conférence avant sa dix-huitième session et de créer des structures d’harmonisation des politiques environnementales pour suivre les progrès accomplis dans la mise en œuvre des décisions de la conférence, relève un document publié en marge de la conférence, relate mapecology.ma.
La deuxième édition du congrès international des études sur l’eau et l’environnement
La gestion de l’eau et la protection de l’environnement sont des vecteurs de développement durable. Ils sont devenus des thèmes incontournables de tout débat scientifique, politique, économique et social. À vocation pluridisciplinaire, la deuxième édition du congrès international sur l’eau et l’environnement (CI3E) vise à mettre l’accent sur l’importance, la sensibilisation et la compréhension des enjeux de l’eau et de l’environnement, et à développer des solutions aux différentes problématiques rencontrées dans ce domaine. La deuxième édition du congrès international des études sur l’eau et l’environnement qui se tiendra à la Faculté Pluridisciplinaire de Nador se propose de faire le point sur l’avancement des travaux de recherche dans le domaine des sciences de l’eau et de l’environnement. Cette manifestation scientifique sera une occasion de concertation et de débat entre toutes les catégories d’acteurs publics, privés et associatifs impliqués dans les domaines de l’eau et de l’environnement. Cette rencontre a pour objectifs d’engager des réflexions et des propositions sur les divers aspects de la gestion intégrée de l’eau et de l’environnement en cherchant à promouvoir des solutions aux problèmes qu’elles présentent et en réfléchissant aux moyens de les mettre en place, indique pour sa part ci3e19.sciencesconf.org.
La pollution de l’environnement, l’une des causes qui met en péril la vie humaine et les écosystèmes
La problématique portant sur la pollution de l’environnement, est depuis plusieurs années maintenant, un piège pour plusieurs pays d’Afrique ; et même que cela semble être un combat perpétuel qui; malgré des projets innovants de recyclage des déchets; ce combat semble être perdu à l’avance. Pour ce qui est de la République démocratique du Congo, la pollution de l’environnement est de plus en plus inquiétante. A voir l’état de ses rues, les immondices couvrant çà et là, les avenues; donnant presque l’apparence d’une chaîne d’ordures superposées à l’endroit d’être un lieu paisible, prouve à suffisance que les questions portant sur l’environnement, ne sont pas évoquées en toute lucidité dans ce coin du globe, et qu’elles doivent être revues et réévaluées de fond en comble. Selon un rapport de l’OMS, celle-ci estime que 12,6 millions de personnes sont décédées en 2012, de suite des maladies contractées à partir de l’air polluée. Et mis à part ces chiffres, nombreux cas de sinusites, rhumes chronique et bronchites, ont été enregistrés depuis ces dernières années dans la capitale congolaise, notamment chez les enfants. A cela s’ajoute, la Typhoïde ainsi que la malaria. Et selon les sources médicales, ces maux sont principalement provoqués par la pollution de l’environnement. Avec un rapport aussi hallucinant, c’est à se demander comment est-ce que les autorités, la société civile peuvent-elles faire preuve de laxisme, en ce qui concerne la prévention de toutes ces maladies auxquelles les populations sont exposées. Bien que souvent négligé en Afrique, mais la façon dont nous disposons nos ordures a plus d’un impact que nous pouvons l’imaginer. Ne pas les gérer comme il se doit peut malheureusement empoisonner notre environnement à petit feu et contribuer également au réchauffement climatique, rapporte mediaterre.org.
Moctar FICOU / VivAfrik