La gestion transparente des hydrocarbures au menu d’une rencontre au Sénégal

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Soucieux d’une gestion transparente des hydrocarbures au Sénégal, l’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique (OSIDEA), en partenariat avec l’ONG 3D, OXFAM, le Think Tank IPAR et la SAR a convié, mardi 29 octobre 2019, une rencontre réunissant plusieurs acteurs à Dakar, la capitale Sénégalaise. Ainsi, pour la première fois, la structure présidé par l’ancien parlementaire Cheikhou Oumar Sy a réuni autour de la table l’Etat (COS-PETROGAZ, GES-PETROGAZ), les membres de la société civile, les universitaires, le secteur privé, les industries extractives, l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), les journalistes et BP pour échanger sur la gestion orthodoxe de l’exploitation du projet Grande Tortue Ahmeyim (GTA). La rencontre a aussi enregistré la présence du nouvel ambassadeur de Grande Bretagne au Sénégal, Mme Victoria Billing, ainsi que des représentants de l’ambassade du Canada et de la Suisse.

« Cette table ronde entre en ligne droite avec les objectifs de l’Etat de s’ouvrir aux différents acteurs  et plus particulièrement à la société civile afin de renforcer notre cadre législatif et réglementaire de l’exploitation des hydrocarbures », s’est réjoui le ministère du Pétrole et des Énergies, Mouhamadou Makhtar Cissé venu présider cette cérémonie officielle.  

A l’en croire, la rencontre permet aux différents acteurs d’échanger objectivement sur les défis et les opportunités autour de l’économie pétrolière et gazière. M. Cissé a également profité de cette table ronde pour inviter les participants à relever le défi de la connaissance dans un secteur qui requiert énormément d’exigence et nécessite la mobilisation de moyens et de ressources énormes avant que l’économie et les populations puissent en tirer un réel profit.

Pour lui, cela passe, nécessairement, par le développement du contenu local qui n’est rien d’autre que la participation de la main d’œuvre et des biens et services des entreprises locales dans toutes les chaînes de valeur de l’industrie du pétrole et du gaz. Il s’agira, en effet, d’utiliser tout le potentiel du secteur pétrolier comme source directe de création d’emplois pour les jeunes avec le transfert de technologies et le développement d’un tissu industriel national dans le secteur du pétrole et du gaz.

Il s’agira, en effet, d’utiliser tout le potentiel du secteur pétrolier comme source directe de création d’emplois pour les jeunes avec le transfert de technologies et le développement d’un tissu industriel national dans le secteur du pétrole et du gaz. Les enjeux étant donc campés, il dira à cet effet, qu’il est important de rappeler que le contexte actuel, marqué par l’exploitation des ressources au large de nos côtes, augure, naturellement, des défis énormes aussi bien que de très bonnes opportunités. Car, dit-il, si nous ne comprenons pas les enjeux, il va être difficile de saisir toutes les opportunités qui seront offertes ou déjà offertes. « C’est pourquoi, dans ce contexte, l’Etat via le ministère du Pétrole et des Énergies, s’inscrit dans une démarche participative et inclusive», ajoute-t-il indiquant que cela ressort de la constitution de 2016 qui consacre les ressources naturelles comme propriété exclusive du peuple sénégalais.

Les échanges ont porté sur la mise en œuvre du projet GTA entre le Sénégal et la Mauritanie, sur les contrats pétroliers ainsi que sur les défis et les opportunités autour de l’économie pétrolière et gazière pour les entreprises nationales et les populations impactées.

Moctar FICOU / VivAfrik                   

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