Le gouvernement congolais a adopté le 18 septembre, en conseil des ministres, deux projets de loi portant création des agences nationales de développement de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture. Ces deux agences sont des établissements publics à caractère industriel et commercial, dotés de l’autonomie administrative et financière placés sous la tutelle du ministère en charge de l’agriculture. « Il s’agit de doter le Congo de ces deux instruments opérationnels orientés vers l’action, avec comme objectif majeur l’atteinte de la sécurité alimentaire dans les meilleurs délais », a indiqué le porte-parole du gouvernement congolais Thierry Moungalla. « Cet objectif devra être atteint, grâce à la synergie souhaitée des interventions des acteurs de développement dans les différentes filières agricoles, en permettant également à ces derniers de bénéficier d’un appui et d’un conseil technique de proximité », a-t-il ajouté. L’agence nationale de développement de l’agriculture et de l’élevage est chargée de la recherche, la mobilisation et la sécurisation des espaces fonciers agricoles pour assurer l’extension des périmètres agro-pastoraux et le développement des cultures et élevages à haute valeur ajoutée. S’agissant de l’agence nationale de développement de la pêche et de l’aquaculture, elle a pour mission de mettre en œuvre les politiques nationales en matière de développement durable de la pêche, de l’aquaculture et de préservation des ressources halieutiques et de leur biotope, rapporte french.xinhuanet.com.
Pêche : le COPACE en conclave à Libreville
Le Comité des pêches pour l’Atlantique Centre Est (COPACE) a entamé les travaux de sa 22ème Session, mardi 17 septembre 2019 à Libreville. Organisée avec le soutien financier de l’Union européenne, cette session portera sur la formulation de propositions concrètes en vue d’une gestion durable des pêches en droite ligne du 14ème Objectif de développement durable relatif à la conservation et à l’exploitation de manière durable des océans, des mers et des ressources marines aux fins du développement durable. Il s’agit d’une session ordinaire qui examine les travaux des organes subsidiaires notamment ceux du comité scientifique, qui est un organe d’encadrement et d’orientation scientifique pour la gestion de la pêche. Cette réunion sera l’occasion aussi de mener une réflexion sur la réorganisation de la COPACE afin de trouver un nouveau mode de travail et de fonctionnement. En ouverture des travaux de la 22ème Session du Comité des pêches pour l’Atlantique Centre Est, le ministre gabonais de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Biendi Maganga-Moussavou a souligné que les travaux qui font l’objet de cette rencontre permettront aux participants d’actualiser leurs connaissances sur le niveau d’exploitation des principaux stocks halieutiques dans les Etats membres, de partager les méthodes de gestion des aires de pêches marines et continentales, mais également d’évaluer les performances macro-économiques en matière piscicole. Pour sa part, le Coordonnateur du Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique Centrale, Helder Muteia s’est attardé sur l’enjeu que représente aujourd’hui à l’échelle planétaire le renforcement de la gestion des ressources halieutiques. Il a relevé que la situation mondiale des stocks de poissons exploités de manière non durable au plan biologique ne fait que croître depuis 45 ans, ajoutant que la proportion des stocks de poissons commerciaux évalués à un niveau biologiquement non durable est ainsi passée de 10% en 1974 à 33% en 2015, note pouvoirsafrique.com.
Pêche illicite : 109 pêcheurs sénégalais arrêtés en Guinée-Bissau
Selon une source digne de foi, 9 pirogues sénégalaises et 109 pêcheurs originaires de Joal ont été arrêtés le 17 septembre 2019 au large des côtes guinéennes pour pêche illicite. Cette source précise que, nos compatriotes, entre les mains de la marine Bissau guinéenne, sont accusés de défaut de licence et d’usage de filet mono filament. En attendant la réaction des autorités sénégalaises sur cette affaire qui semble très inquiétante, les autorités guinéennes demandent au moins une amande d’un million par pirogue, renseigneigfm.sn.
Moctar FICOU / VivAfrik