Le fleuve Congo est le deuxième plus long fleuve d’Afrique après le Nil. Avec ses affluents, il irrigue la deuxième plus grande forêt tropicale humide au monde. Il détient, en outre, par son débit, le second rang mondial après l’Amazone et, est le deuxième bassin versant en terme d’importance. Il prend sa source sur les hauts plateaux et se jette dans l’océan Atlantique.
Doté d’un débit de 42 000 m3/seconde, le fleuve Congo dispose d’un impressionnant potentiel énergétique. A lui seul, il pourrait permettre d’alimenter tout le pays en électricité et au-delà toute l’Afrique Centrale.
Par contre, les barrages construits ne produisent pas suffisamment d’énergie pour permettre aux habitants de profiter de l’électricité. Si le secteur joue un rôle résolument essentiel dans le cadre du développement économique de la République démocratique du Congo, force est de constater que de nombreuses personnes s’éclairent encore grâce à la bougie.
Ainsi, pour améliorer les conditions de vie des habitants, il urge de favoriser un meilleur accès à l’électricité et plus particulièrement encore dans les zones rurales. C’est pourquoi la République démocratique du Congo souhaite construire cinq nouveaux barrages sur des affluents du fleuve Congo, et enfin exploiter toute sa potentialité. Un projet très important pour le territoire, et par ailleurs, tenu pour être l’un des dix projets exemplaires de transformation pour l’Afrique, selon le G20 et les banques de développement.
A terme, indique le quotidien afrique.latribune.fr, ces installations pourraient permettre de produire près de 44 000 MW au total, sous forme d’énergie renouvelable… Pour la RDC, l’hydroélectricité représente le choix le plus intelligent tant pour préserver l’environnement que réduire le recours aux énergies fossiles. Si ces opérations se concrétisent, il y aurait de l’énergie pour les populations locales, et même du surplus pour les pays voisins. A quand un fleuve Congo qui éclairera l’Afrique ?
Moctar FICOU / VivAfrik