Pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles, le royaume a misé sur l’éolien et le solaire avec un objectif ambitieux : porter leur part à 52 % en 2030. Jeudi 4 février 2016. Sous un soleil de plomb, Mohammed VI inaugure à Ouarzazate, aux portes du désert, la centrale thermo-solaire Noor. Considérée comme la plus grande centrale solaire d’Afrique (et du monde, selon les responsables marocains), cette station développée par le saoudien Acwa Power produira 160 MW d’énergie propre et montera vite en puissance, pour atteindre les 500 MW. Ce projet aux dimensions pharaoniques n’est pourtant qu’une petite partie de la stratégie énergétique du Maroc. Trop dépendant des importations de pétrole et de charbon, qui lui ont coûté en 2018 plus de 8 milliards de dollars, le pays s’est fixé comme objectif de porter la part des énergies renouvelables à 42 % dans le mix énergétique d’ici 2020, avant de passer à 52 % en 2030. Une transition énergétique chapeautée par le roi en personne. Pour y arriver, c’est toute la politique de production électrique du pays qui a été repensée. Exit le monopole de l’Etat, le secteur privé est désormais le premier producteur d’électricité du pays. Et sans le moindre complexe. Le montage qui lui est proposé est à la fois simple et séduisant : les entreprises investissent et gèrent les exploitations éoliennes ou solaires et l’Etat, à travers l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), leur assure des contrats d’achats de la totalité de la production sur une longue durée (vingt à trente ans), à un prix fixé dès le départ. Des deals qui ont séduit des géants mondiaux du secteur comme Engie ou Siemens. Au point qu’on ne compte plus les projets de parcs éoliens et solaires lancés ici et là à travers le royaume, indique lopinion.fr.
Une consommation record d’énergie durant la semaine du 22 juillet au Maroc
La montée en flèche du mercure s’explique par l’utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaire et résidentiel avec l’augmentation de la chaleur au niveau de la quasi-totalité des régions du Maroc. Chaque année, la demande d’énergie électrique affiche des pics importants durant les périodes estivales. Une tendance qui s’attribue à l’utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaire et résidentiel et des pompages agricoles pour les besoins d’irrigation suite notamment à la montée en flèche de la chaleur au niveau de la quasi-totalité des régions du Maroc. Cette année ne fait pas l’exception. Le mercure a monté durant la semaine du 22 juillet, se traduisant ainsi par une consommation importante de l’électricité. «Le record de la pointe du soir a été enregistré le 25 juillet 2019 et a atteint 6.540 MW à 21h45 soit une hausse de 230 MW par rapport à celui de l’année 2018. Durant la même journée, la puissance maximale appelée à la pointe du matin a atteint 6.260 MW à 12h45, en hausse de 88 MW par rapport à celle enregistrée durant l’année précédente», a précisé l’ONEE qui a indiqué aussi que «deux pointes record ont été enregistrées dans les soirées des 23 et 24 juillet 2019 et ont atteint respectivement 6.420 MW et 6.510 MW. Quant à la puissance maximale appelée à la pointe du matin, elle a atteint 6.196 MW le 24 Juillet 2019», lit-on dans leseco.ma.
Le Maroc se dote d’un projet d’amélioration de la distribution de l’eau
L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) va réaliser un projet d’amélioration du rendement du réseau de distribution de l’eau potable à Zagora. Les travaux ont été lancés à l’occasion du 20e anniversaire de l’accession du Roi au Trône. Rappelons que la province a connu ces dernières années plusieurs pénuries d’eau, provoquant la colère des habitants. Ces pénuries sont dues à la réduction de la nappe phréatique qui alimente cette région oasienne et à la surconsommation de la ressource due à l’agriculture, en particulier la culture de la pastèque, renseigne leconomiste.com.
Moctar FICOU / VivAfrik