Le rapport de l’IPBES sur l’état de la biodiversité dans le monde à la Une des journaux

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Un (1) million d’espèces sont menacées de disparition dans le monde. Telle est la conviction de Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), un groupe international d’experts sur la biodiversité dans son rapport publié lundi 6 mai 2019 au siège de l’UNESCO, à Paris en France.

Ce rapport est historique et dramatique sur l’état de la biodiversité dans le monde. Selon le site d’information, notre-planete.info, « Le constat est – de nouveau – accablant et confirme que nous sommes à l’origine et subissons la sixième extinction massive du vivant ».

La même ajoute que le rapport a fait l’objet de : « 3 ans de travail, 15 000 références scientifiques et gouvernementales épluchées et synthétisées par 355 experts de 50 pays, le rapport 2019 de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) est sans aucun doute l’analyse scientifique la plus aboutie sur l’état du vivant sur notre planète. A souligner : pour la première fois à cette échelle, ce rapport s’appuie aussi sur les savoirs autochtones et locaux, et aborde en particulier les questions concernant les peuples autochtones et les communautés locales ».

Le site d’information greenpeace.fr quant à lui s’intéresse à l’inaction politique qui est mise en cause. « Le rapport relève en effet que la plupart des objectifs d’Aichi, contractés par les Etats en 2011 sous l’égide de l’ONU, ne seront pas atteints à l’échéance fixée à 2020. Les Etats s’étaient par exemple engagés à mettre un terme à la déforestation d’ici à 2020 et à restaurer les écosystèmes dégradés. Or, chaque année, l’équivalent d’un quart de la superficie française est déboisé au niveau mondial, avec le Brésil, la République Démocratique du Congo et l’Indonésie en tête », se désolent les défenseurs de l’environnement.

Pour qui, il y a « urgence à progresser sur les mécanismes de mise en oeuvre avant la COP15 de la biodiversité, qui doit se dérouler en Chine l’année prochaine et accoucher d’un accord international plus engageant pour les prochaines années. Les forêts, les tourbières et les écosystèmes marins côtiers doivent être protégés ou restaurés. Combiner conservation de la biodiversité et réduction drastique des émissions de CO2 et stockage accru de carbone dans la nature peut contribuer de manière significative à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Ce sont les actions essentielles et immédiates qui peuvent nous aider à sortir du bord du gouffre », note le journal qui rappelle que « les forêts abritent 80% de la biodiversité terrestre ».

De son côté, e-rse.net, prône des changements immédiats nécessaires afin de limiter la crise de la biodiversité. « Pour freiner cette perte de la biodiversité, il faut opérer des changements notables, pour ne pas dire radicaux. Les experts de la biodiversité ont étudié plusieurs scenarii se référant à différentes trajectoires politiques possibles. Il en ressort que pour enrayer la crise qui sévit, il faudrait opérer des changements profonds, modifiant notre économie, nos sociétés et notre rapport aux technologies », lit-on dans le site.

Dans les colonnes de afrique.latribune.fr, c’est Antonio Saraiva qui donne son avis sur l’agriculture africaine, estimant que « L’Afrique est un continent stratégique pour Syngenta », une société spécialisée dans la production de semences, de produits phytosanitaires et dans la recherche agricole.

«L’Afrique est un continent stratégique pour Syngenta. Il comporte des exemples de pays où l’agriculture est particulièrement développée, alors que dans d’autres, beaucoup reste à faire. Il serait bien de commencer à travailler avec les agriculteurs sur des projets de développement durable. L’objectif est de les soutenir dans la mise en valeur des énormes potentialités du Continent, à travers notamment la valorisation des terres arables, la protection et l’amélioration de la qualité des sols et l’utilisation optimale des ressources hydrauliques. Un bon accompagnement devrait générer une production agricole suffisante pour couvrir la consommation locale en Afrique et l’exportation », a-t-il relevé.

Le site africatopsuccess.com se réjouit pour sa part, de l’engouement positif suscité par l’implication des NTIC dans l’agriculture. « L’agriculture reste le secteur principal pour la plupart des pays africains. Son apport dans l’économie de ceux de l’Afrique de l’Ouest est considérable. Pour pouvoir assurer sa pérennité, les experts proposent une intégration des NTIC ».

Moctar FICOU / VivAfrik

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