L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a décidé d’accompagner les Seychelles dans la gestion durable de ses forêts et à l’évaluation de la bioénergie.
Si l’on fie aux deux parties, ces deux projets aboutiront à la mise en place d’une nouvelle politique et d’une nouvelle législation forestière ainsi qu’à l’analyse et à l’identification des matières premières et des technologies nécessaires à l’exploitation de la bioénergie dans le pays. Leur mise en œuvre s’achèvera dans deux ans pour un coût évalué à 5 millions $.
« Il y a trop longtemps que nous n’avons pas de législation appropriée fournissant une ligne directrice sur la manière de mieux gérer les forêts. Nous avons actuellement un projet dans le cadre duquel nous faisons un inventaire afin de collecter des informations de base nous permettant de déterminer les emplacements prioritaires sur lesquels nous nous concentrons dans la nouvelle politique sur laquelle nous allons travailler », a commenté Marie-May Muzungaile, la directrice générale de la conservation et de la gestion de la biodiversité au ministère de l’Energie, de l’Environnement et du Changement climatique.
« Avec ce projet, nous allons utiliser les restes de l’agriculture pour générer de l’énergie. Nous avons organisé un atelier de lancement la semaine dernière pour démarrer ce processus. La première chose que nous allons faire est d’identifier la quantité de biomasse que nous avons et si elle est suffisante pour produire de l’électricité », a affirmé Theodore Marguerite, analyste politique principal pour l’énergie au ministère.
Moctar FICOU / VivAfrik