Gouantoueu Robert Guei au chevet des populations vulnérables du fleuve Sénégal

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« Il est urgent de s’assurer que la gouvernance foncière (dans le bassin du fleuve Sénégal) repose sur des mécanismes et des processus qui permettent de prendre en compte les intérêts des citoyens et notamment des plus vulnérables », a déclaré le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Sénégal, Gouantoueu Robert Guei mardi 16 avril 2019.

Le représentant de l’organisation onusienne au Sénégal et coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest s’exprimait lors de l’atelier régional de clôture du projet d’amélioration de la Gouvernance foncière dans le bassin du fleuve Sénégal.

« Dans un contexte mondial marqué par des changements et défis globaux, la pression sur les ressources naturelles et notamment sur les terres s’intensifie à un rythme exponentiel et le bassin du fleuve Sénégal n’y échappe pas », a-t-il fait savoir.

La FAO et L’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) ont conjointement mis en œuvre pendant trois années, au Mali, en Mauritanie, au Sénégal et en Guinée, le projet « Une gouvernance foncière améliorée pour une prospérité partagée dans le bassin du fleuve Sénégal (SRB, en abrégé) ». Le projet a été mené avec l’appui de la République fédérale d’Allemagne.

Il visait à renforcer la gouvernance foncière dans le bassin du fleuve Sénégal en améliorant la reconnaissance et la sécurisation des droits légitimes des communautés locales, tout en tenant compte des enjeux que représente la montée en puissance des investissements agricoles.

La rencontre a regroupé pendant deux jours à Dakar une soixantaine de participants, essentiellement des membres de l’OMVS, des acteurs gouvernementaux des représentants de l’association des maires du bassin et d’autres intervenants clés des organisations de la société civile des quatre pays.

Gouantoueu Robert Guei a en outre assuré que les questions foncières font partie des activités prioritaires de son organisation dans ses efforts globaux de lutte contre la faim et la pauvreté.

« Elles sont aussi évidemment au cœur des préoccupations de toutes les institutions représentées dans cette rencontre », a-t-il indiqué.  

Moctar FICOU / VivAfrik      

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