Situation alimentaire : prêt de 1 900 000 personnes en phase de crise au Sénégal

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Si l’on se fie à l’analyse du Cadre Harmonisé d’analyse et d’identification des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle, la population totale en phase de crise alimentaire s’élève à 1.840.799 de personnes contre 10.970.717 personnes en phase minimale pour un total de 12.962.929 individus analysés soit 85% de la population analysée.

151.413 personnes, soit 1% de la population concernée par l’analyse du Cadre Harmonisé d’analyse et d’identification des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle, sont en phase de crise.  

Les résultats de cette analyse montrent quand même une situation alimentaire assez satisfaisante en situation courante (mars-avril-mai). En effet, selon une note remise à la presse, sur les 42 départements, 33 sont en phase minimale (80% des ménages arrivent à couvrir leurs besoins en sécurité alimentaire), et 9 en phase sous pression (20% n’arrive pas à couvrir leurs besoins).

Un plan de riposte sera mis en place, a indiqué Jean Pierre Senghor, Secrétaire exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire (CNSA), pour prendre en charge les populations en phase de crise.  

Poursuivant son speech, Jean-Pierre Senghor magnifie « l’embellie » de la situation alimentaire au Sénégal. A en croire au Secrétaire exécutif du Conseil national à la sécurité alimentaire au Sénégal qui s’exprimait mercredi 10 avril 2019, les interventions des pouvoirs publics en faveur de l’amélioration de la situation alimentaire ont débouché au premier trimestre de l’année en cours sur une certaine embellie comparativement aux trois années précédentes.

« Le constat global par rapport aux trois années passées est qu’on voit qu’il y a une embellie et c’est intéressant de le constater » a-t-il notamment déclaré lors d’une cérémonie de présentation des résultats des interventions du Cadre harmonisé sur la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sénégal.

« Cette embellie ne doit pas nous faire dormir sur nos lauriers. Ces résultats ont été obtenus grâce à des tirs groupés mené par les pouvoirs publics et les partenaires », a averti Senghor.

« C’est un progrès, mais on ne doit pas s’arrêter là. Il faut arriver à faire en sorte que les populations soient autonomes et qu’elles ne dépendent pas toujours d’une aide », a indiqué le secrétaire exécutif du CNSA.

Il est possible de vaincre l’insécurité alimentaire, a-t-il ainsi soutenu en rappelant que la situation était rassurante sur le terrain.

« On ne peut pas parler d’émergence sans vaincre l’insécurité alimentaire. Il faut que des efforts soient consentis pour sortir les populations de l’insécurité alimentaire », a insisté Senghor.

Moctar FICOU / VivAfrik

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