Le chef-lieu du département de l’Océan est très convoité par les investisseurs. Et pour cause, il l’une des deux cités balnéaires du Cameroun, avec Limbe dans le Fako, région du Sud-ouest.
A l’activité touristique florissante s’ajoutent les projets qui s’y sont installés (port en eau profonde, centrale à gaz). Tous demandent l’acquisition des terres et induisent des indemnisations des riverains. Toutes choses qui ne se passent pas toujours comme l’exige l’orthodoxie en matière foncière au Cameroun.
Du coup, les populations dénoncent l’accaparement de terrains, l’usurpation de titres fonciers, le détournement des indemnisations, la spoliation des riverains, l’empiètement sur le domaine national, l’immatriculation à géométrie variable et les collusions entre l’administration et les services judiciaires.
Que ce soit à Afan-Mabé, à Lendi-Aviation ou à Londji I, les litiges fonciers sont légion. Au point que la ville de Kribi est devenue le concentré de tous les maux qui plombent la gouvernance foncière au Cameroun.
Enquête menée par Bernard Bangda / VivAfrik