L’année 2019 s’annonce très chargée pour le Président de la République du Congo. Denis Sassou-N’Guesso a révélé la feuille de route de son pays pour l’année prochaine, samedi 29 décembre 2018, avec plusieurs programmes économiques, dans son message sur l’état de la nation en présence du Parlement réuni en congrès.
Le Chef de l’Etat Congolais a annoncé le lancement en 2019 de la troisième turbine de 170 mégawatts par la Centrale électrique du Congo, qui dispose déjà de deux turbines ayant une capacité totale de 300 mégawatts.
Poursuivant son speech, il annonce, en outre, la construction de nouvelles lignes électriques dans le pays notamment dans les zones rurales.
« Le secteur de l’énergie ne peut persister dans la fourniture discontinue de l’électricité au gré d’une production bien insuffisante au regard de nos besoins de développement », a-t-il souligné.
En ce qui concerne le pétrole, le président congolais a indiqué qu’après être devenu membre de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) en 2018, le pays, quatrième plus grand producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne avec environ 350 000 barils de brut par jour, est désormais « appelé à assumer de nouvelles responsabilités dans la prise de décisions conjointes sur les quotas de production et les prix de vente du pétrole ».
S’exprimant sur le bois, l’autre ressource à forte potentialité du pays après le pétrole qui ne contribue qu’à moins de 10% au PIB congolais, M. Sassou-N’Guesso soutient : « la gestion forestière doit être mieux organisée au regard de nos immenses potentialités ».
Il a rappelé que son pays a réalisé en 2018, plus de deux millions d’hectares de forêts aménagées, atteignant ainsi une superficie totale de près de sept millions d’hectares.
« Le Congo maintient son leadership en matière de conservation de la biodiversité », a-t-il affirmé. Par ailleurs, la reprise des activités de la compagnie aérienne congolaise, Equatorial Congo Airline (ECAIR), a été évoquée par le président.
Après avoir arrêté toutes ses activités depuis 2016 à cause de surendettement, ECAIR « a entrepris la maintenance de ses aéronefs et la réhabilitation des équipements, en vue du redémarrage de ses activités », a-t-il indiqué.
Moctar FICOU / VivAfrik