Des analystes sont largement revenus sur la manière dont les dépenses publiques à destination du secteur agricole, pourraient générer plus de rendement en Afrique subsaharienne. Cette analyse fait suite à la publication conjointe du document par la Banque Mondiale et l’Agence française de développement en 2017.
Un trait important du document réside dans le fait, qu’au-delà de l’appréciation de l’efficience dans les dépenses publiques agricole, c’est qu’il suggère des pistes additionnelles, susceptibles de rendre le financement de ce secteur beaucoup plus productif. Il est ainsi suggéré d’avoir une solide politique des données qui permettront une meilleure appréciation de la progression des divers projets.
Ce rapport est important instrument d’inspiration pour les acteurs de la chaîne de valeur agricole, aussi bien du privé que du public. Il survient comme une boussole, dans une région, où malgré la disponibilité de terres arables et une demande forte de produits alimentaires, l’agro-business peine à vraiment décoller, contraignant à de grosses importations de produits alimentaires, qui plombent les déficits publics des pays de la région.
Moctar FICOU / VivAfrik
