Le Sommet Climate Chance 2018, pour sa première édition entièrement consacrée à l’Afrique, a pris fin ce vendredi 29 juin à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Derniers ateliers, conférence de presse et cérémonie de clôture.
Deuxième et dernière journée du Sommet avec en point d’orgue, l’adoption officielle de la déclaration d’Abidjan.
Se préparer aux enjeux d’adaptation en Afrique : C’est le thème principal des ateliers, au programme de cette deuxième matinée de Sommet à Abidjan.
Pour répondre au mieux à toutes les problématiques du changement climatique et mettre en place des villes dites durables, les collectivités territoriales doivent en premier lieu identifier leurs vulnérabilités.
Une de ces vulnérabilités réside dans le secteur de l’eau, objet d’un premier atelier en cette matinée du 29 juin. Face à un manque de ressources, à l’augmentation de la population et la pression de tous les acteurs sur l’usage de l’eau, exacerbés par l’effet des changements climatiques rendant cette ressource encore plus rare : comment faire face à la concurrence sur cet usage compte tenu de la disponibilité de la ressources, se faisant toujours plus faible ?
Le problème de ressource en eau en Afrique ne date pas d’hier et pourtant, peu d’actions ont été mises en place jusqu’à ce jour et la compétition quant à son usage persiste, accentuant les inégalités et les conditions de vie très précaires de bon nombre de populations.
Il faudrait tout d’abord organiser localement les fillières, qui ont tendance à être trop centralisées, et mettre en place d’avantage de structuration à tous les niveaux (gouvernements, entreprises, citoyens…).
Il faudrait également remettre le service de l’eau dans la sphère publique et non pas le rendre privé, ce qui a tendance à se passer ici en Afrique. Pour autant, le rôle des entreprises n’est pas à totalement remettre en cause. Il s’agit pour elles d’accompagner (et notamment financièrement) les services publics.
Un autre enjeu majeur pour s’adapter et répondre aux changements climatiques est de transformer le secteur des transports pour favoriser une mobilité durable. Pour faire face à la croissance démographique et aux besoins de mobilité accrus, il s’agit de mobiliser l’ensemble des acteurs des territoires pour innover et mettre en place de nouvelles pratiques de transport (Avec Place To B)