«Avec plus de ressources, nous pouvons faire plus pour le continent, et la Bad accepte de relever le défi d’accélérer le développement de l’Afrique.», a expliqué le président de la Banque africaine de développement (Bad) aux gouverneurs de l’institution financière.
Akinwumi Adesina cette augmentation du budget de l’institution financière africaine pourrait aider à atteindre ses objectifs à savoir nourrir l’Afrique, éclairer l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des Africains.
«Nous avons la conviction que toute création de valeur ajoutée pour les économies africaines passe par l’industrialisation. Pour l’Afrique, l’industrialisation n’est pas une option, c’est une impérieuse nécessité », a ajouté le président de la Bad lors de l’ouverture des travaux de la 53ème Assemblée annuelle de la Bad, le 22 mai 2018 à Busan en Corée du Sud.
Pour le président de la Bad, l’industrialisation du continent est toutefois conditionnée par un leadership politique clair et assumé, des investissements massifs dans les infrastructures. Le renforcement des capacités du capital humain en investissant abondamment dans les sciences, les nouvelles technologies et les innovations.
Sur le plan agricole par exemple, Akinwumi Adesina préconise «la création de zones de transformation des matières premières agricoles ». Ainsi, sur les 10 prochaines années, le président de la Bad annonce un investissement de 35 milliards de dollars pour accompagner l’industrialisation de l’Afrique.
Moctar FICOU / VivAfrik