La flambée du cours du pétrole impacte de nombreux secteurs d’activité. Cela se traduit par du kérosène plus cher dans les avions, une matière première plus coûteuse en plasturgie, en chimie ou encore notamment pour la fabrication de pneus. Des pans entiers de l’économie scrutent tous les jours cette courbe. Le baril de brut est aujourd’hui remonté à 80 dollars. Cette situation est sans doute due à la sortie des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien.
Cette évolution inquiète notamment les transporteurs routiers, qui répercutent ce coût sur leurs clients. Cet impact en cascade ruisselle sur toute l’économie. « Si on a une augmentation de 20 dollars du baril d’une année à l’autre, ça aura un impact de 0,2 point de PIB. C’est-à-dire qu’au lieu d’avoir 2% de croissance, par exemple, on pourrait avoir 1,8% de croissance pour l’année 2018 », commente Céline Antonin, économiste OFCE. Selon certains économistes, si le prix du pétrole augmente, c’est aussi parce que la demande mondiale est forte, ce qui est aussi le signe de perspectives économiques plus favorables.
Moctar FICOU / VivAfrik