Le 5ème Sommet africain de l’huile de palme et du caoutchouc qui aura lieu du 25 au 26 avril 2018 se déroulera à Accra, la capitale ghanéenne.
Pendant deux jours, les participant échangeront autour du thème : « Avancer avec une huile de palme durable en Afrique et une amélioration de la productivité des petits exploitants ; résilience continue du caoutchouc naturel face aux défis.» Les experts des divers acteurs publics comme privés dont Flour Mills of Nigeria, le groupe agro-industriel luxembourgeois Socfin, la BAD, la firme anglo-néerlandaise Unilever ou encore le Singapourien Olam vont aussi aborder les nouveaux investissements dans les deux filières qui jouissent de belles perspectives de croissance sur le long terme.
Si l’on se fie aux estimations, le marché mondial de l’huile de palme pourrait valoir 88 milliards $ à l’horizon 2022 alors que le caoutchouc verra sa demande maintenir son cap d’ici à 2020.
Un autre point qui sera discuté est la durabilité de l’industrie de l’huile de palme qui reste régulièrement pointée du doigt, tant sur le plan de la destruction des forêts que sur celui des conflits fonciers avec les populations locales.
L’Afrique compte pour moins de 5% de la production mondiale de l’huile de palme et est le troisième consommateur de l’oléagineux derrière l’Asie et l’Europe.
Moctar FICOU / VivAfrik