La Banque mondiale a affirmé, dans un récent rapport publié mardi 10 avril 2018 que l’Afrique du Sud pourrait réduire de moitié son taux de pauvreté d’ici à 2030, précisant que cette ne sera possible que le pays de l’Afrique australe persévère dans la mise en place des réformes politiques, économiques et sociales.
Si l’on se fie à la Banque mondiale, le développement des politiques de lutte contre la corruption, de gratuité de l’enseignement supérieur et de réforme de la gestion de l’industrie minière devraient permettre au pays de réussir le pari de la réduction de la pauvreté.
Poursuivant ses précisions, le texte de la Banque mondiale indique que la corruption, ainsi que les inégalités sont l’un des principaux facteurs de pauvreté en Afrique du Sud. En effet, ces deux fléaux auxquels s’ajoute la criminalité, découragent les investissements nécessaires pour « accélérer la création d’emplois et réduire les inégalité ».
« Pour accroître le potentiel économique de l’Afrique du Sud, il faudra rompre avec l’équilibre de faible croissance et de forte inégalité dans lequel le pays est piégé depuis des décennies.» a indiqué l’institution de Bretton Woods. Cela devrait permettre au pays de réduire le nombre de sa population pauvre à 4 millions d’individus, d’ici les douze prochaines années, croit savoir la Banque mondiale qui a revu ses prévisions de croissance pour le pays à 1,4% contre un chiffre de 1,1% annoncé en janvier 2018.
Enfin, pour réduire sa dépendance aux fluctuations des matières premières, la Banque mondiale préconise au pays d’Afrique australe, de « s’appuyer sur ses avantages pour développer de nouveaux marchés intérieurs et internationaux grâce à une productivité et une innovation accrues ».
Moctar FICOU / VivAfrik