Les autorités sud-africaines ont proclamé mardi 13 mars 2018 l’état de catastrophe naturelle dans tout le pays à cause de la sécheresse historique qui frappe depuis des mois la ville du Cap (sud-ouest), menacée d’une rupture d’approvisionnement en eau potable.
« Nous appelons tout le monde dans le pays à utiliser l’eau avec parcimonie car nous sommes un pays pauvre en eau », a noté le journal officiel qui précise que cette décision a été prise après « réévaluation de l’ampleur et de la gravité de la sécheresse actuelle » et confie la gestion de la crise au gouvernement.
Sous son autorité, toutes les institutions de l’Etat sont désormais mandatées pour mettre en œuvre « les plans d’urgence, l’aide immédiate et les mesures de construction » nécessaires, selon le texte de l’arrêté signé par le chef du Centre national de gestion des situations d’urgence, Mmaphaka Tau.
La déclaration de catastrophe nationale s’étendra sur une période de trois mois. Elle permettra aux autorités sud-africaines l’accès à des fonds spéciaux. Un montant de 4, 7 milliards de dollars a été réservé dans le budget 2018/2019 afin d’aider les populations touchées. Le ministre de la Gouvernance Coopérative et des Affaires Traditionnelles, Zweli Mkhize, a souligné qu’un processus rigoureux sera suivi lors de l’allocation des fonds de secours.
Moctar FICOU / VivAfrik