L’Observatoire des forêts d’Afrique centrale (Ofac), considéré comme la cellule technique et scientifique de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) a mis en place de nouveaux indicateurs visant le suivi des produits forestiers non ligneux, de la gestion spéciale des forêts et la biodiversité marine.
« Nous avons élaboré des premiers indicateurs Ofac en 2008, leur première révision s’est faite en 2012. Il était temps d’en faire une autre cette année, en prenant en compte des thématiques émergentes », a affirmé Richard Eba’A Atyi, chef du projet Ofac. M. Eba’A Atyi prenant part à l’atelier de révision organisé par la Commission des forêts d’Afrique centrale du 20 au 22 février 2018 au Congo. Selon lui, « l’Ofac a pour objectif de mettre à disposition des informations sur les forêts d’Afrique centrale et leur environnement de gestion. Et, cette mise à disposition se fait au niveau des pays et aussi à l’international. Pour ce faire, il faut que des indicateurs une fois analysés permettent d’avoir une information officielle consensuelle sur nos forêts ».
Les participants de cet atelier, venus des dix pays membres de ladite commission, se sont penchés sur les points relatifs à la coordination et à la publication des prochains états des forêts et des aires protégées. A les en croire, le processus d’optimisation de collecte des données de la Comifac tant sur le plan institutionnel qu’opérationnel qui inclue les bases de données de l’Ofac a été examiné.
Le besoin de procéder à une deuxième révision permet également de mieux répondre aux attentes des Etats notamment en lien avec les engagements pris dans diverses conventions. La disponibilité d’une information exhaustive de qualité et de système de suivi constitue l’un des piliers pour l’appui à la prise de décisions éclairées, pour une gestion durable des écosystèmes forestiers.
Moctar FICOU / VivAfrik