Le secrétaire exécutif de la Commission du bassin du lac Tchad (Cblt), Sanusi Imran Abdullahi a, lors de sa visite au Niger, appelé le chef de l’Etat Mahamadou Issoufou a plaidé pour la sauvegarde du lac Tchad auprès des autorités compétentes.
Parti au Niger dans le but de faire le compte rendu à Mahamadou Issoufou – président en exercice de la Cblt – des préparatifs de la prochaine conférence des chefs d’Etats et de gouvernements de la commission, en février prochain à Abuja, au Nigeria, Sanusi Imran Abdullahi milite pour des réflexions poussées sur la possibilité d’une réhabilitation du lac Tchad, notamment son renforcement à partir de la République démocratique du Congo.
Selon ces dires, le lac s’est fortement rétréci à cause de la désertification et du changement climatique. A l’en croire, les effets du changement climatique et de la pression démographique sur l’environnement ont profondément affecté les eaux du lac Tchad qui a perdu plus de 90% de son réservoir en eau, faisant passer la superficie de 25.000 km² à 2.000 km². Aussi, la partie nigérienne de ce lac, naguère estimée à 300.000 hectares, est presque asséchée en dépit des flux épisodiques constatés ces dernières années.
Pour rappel, la Cblt regroupe le Cameroun, la Libye, le Niger, le Nigeria, la République centrafricaine et le Tchad.
Moctar FICOU / VivAfrik
