COP23 : l’OMS, en partenariat avec l’ONU, vole au secours des populations des PEID

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Les Etats insulaires payent le plus lourd tribut du fait de leur vulnérabilité face aux effets des changements climatiques. Une situation qui justice l’urgence d’agir afin de protéger la santé publique des habitants qui y vivent. Consciente de cet état de fait, l’Organisation mondiale de la Santé, en collaboration avec le secrétariat de l’ONU changements climatiques et en partenariat avec la présidence fidjienne de la vingt-troisième Conférence des Parties (COP23) a lancé une initiative spéciale visant à protéger les habitants des petits États insulaires en développement (Peid) contre les effets du changement climatique sur la santé des populations.

Si l’on se fie à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, l’ambition de cette initiative est que « d’ici à 2030, tous les petits États insulaires en développement aient des systèmes de santé résilients face au changement climatique et que les pays du monde entier aient réduit leurs émissions de carbone pour protéger les plus vulnérables des risques climatiques, et au bénéfice de la santé des citoyens des pays émetteurs ». Les Objectifs visés sont surtout de donner davantage la parole aux responsables de la santé des Peid, ainsi, ils auront plus d’impact dans leur pays et au niveau international ; recueillir des preuves pour étayer l’analyse de rentabilité des investissements dans les secteurs du changement climatique et de la santé ; promouvoir des politiques qui améliorent la prévention et la réduction des risques, y compris des systèmes de santé « résistants » au changement climatique et enfin tripler le soutien financier international pour faire face aux effets du changement climatique sur la santé dans les Peid.

« Les habitants des petits États insulaires en développement sont en première ligne des phénomènes météorologiques extrêmes: élévation du niveau de la mer et risque accru de maladies infectieuses », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Oms. « Nous leur devons de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider à se préparer à un avenir qui se joue déjà sur leurs côtes. » « Nous, aux Fidji, savons très bien que les changements climatiques constituent une menace sérieuse pour la santé de notre peuple, et je suis ravi que nous lancions cette initiative – en partenariat avec l’Oms et la Ccnucc – afin de mieux préparer les petits États insulaires comme le nôtre, avec les connaissances, les ressources et la technologie que nous avons pour accroître la résilience de leurs systèmes de santé, et dans le cadre d’efforts plus importants d’adaptation au changement climatique », a déclaré le premier ministre fidjien et président de la COP23, Frank Bainimarama. Et Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de l’ONU changement climatique, a quant à elle déclaré : que « le changement climatique aura un impact de plus en plus important sur la santé et le bien-être des populations, partout dans le monde, si les pays n’appliquent pas pleinement l’Accord de Paris. »

Moctar FICOU / VivAfrik

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