La parution du vingt-septième numéro de la revue Secteur privé & Développement : « vulnérabilités et crises : quels rôles pour les entreprises ? » peut être vue comme une solution définitive aux maux dont souffre l’humanité. Dans un communiqué parvenu à VivAfrik, Grégory Clemente, directeur général de PROPARCO souligne qu’« à travers ce numéro, nous abordons un sujet qui est actuellement au cœur des préoccupations de Proparco et du Groupe AFD dans son ensemble. Le nombre de situations, de violences et de crises est amené à augmenter partout à travers le monde, d’ici à 2030, et il est maintenant largement reconnu que le secteur privé, et à travers lui des institutions comme Proparco, peut contribuer à limiter les impacts de ces crises ».
De l’avis de Grégory Clemente, « cette revue se penche sur le rôle des acteurs privés dans ces contextes de fragilité et met en avant des études de cas concrètes et des analyses d’experts. En effet, comme nous le développons dans les différents articles de la revue, le secteur privé peut représenter un véritable levier de réduction des vulnérabilités et de sortie de crises, en générant des impacts sociétaux positifs », explique le signataire du document. Avant d’émettre quelques réserves : « mais dans certains cas, il peut aussi bien avoir l’effet inverse et entretenir des situations de fragilité, sans même le vouloir ». D’où l’urgence d’analyser finement les spécificités de ces contextes, et de partager, en donnant la parole à des acteurs privés, les bonnes pratiques ainsi que les outils de financement et d’accompagnement qui paraissent les plus adaptés.
Pour rappel, Secteur Privé & Développement (SP&D) est une revue trimestrielle destinée à analyser les mécanismes par lesquels le secteur privé peut contribuer au développement des pays du Sud. SP&D confronte, à chaque numéro, les idées d’auteurs aux horizons variés provenant du secteur privé, du monde de la recherche, d’institutions de développement ou de la société civile. Un blog a été lancé dans la continuité de la revue afin d’offrir un espace de réflexion et de débats plus large sur le secteur privé et le développement.
Moctar FICOU / VivAfrik