Avec plus de deux mille cinq cent (2 500) tonnes de déchets collectés chaque jour soit 90% des déchets de produits ménagers de la population, 80% du territoire régional de Dakar, le visage de la capitale est reluisant. Ainsi, le coordonnateur de l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (Ucg), Ibrahima Diagne balaye d’un revers de la main toute allégation sur le niveau élevé d’insalubrité par rapport aux autres capitales des pays africains.
«Aujourd’hui, Dakar a l’un des meilleurs taux de collecte et de couverture au niveau du continent africain avec plus de 90% des déchets produits collectés. A Dakar, on collecte tous les jours plus de deux mille cinq cent (2 500) tonnes de déchets. Plus de 80% du territoire régional de Dakar bénéficie de dispositif de collecte avec la circulation des camions et charretiers dans les quartiers», indique Ibrahima Diagne. Avec un dispositif de deux mille (2 000) personnes qui y travaillent, «Dakar, la capitale la plus sale, c’est assez relatif. Aujourd’hui, on a les meilleurs indicateurs à échelle africaine. Maintenant le pari, c’est d’optimiser et de faire encore mieux. On ne se satisfait pas de ces résultats. Le balayage présente plus de quatre cent (400) kilomètres de routes tous les jours à Dakar et sa banlieue (Pikine, Rufisque)», poursuit Ibrahima Diagne. Mais, l’encombrement, les gravas dans les rues restent les défis majeurs pour rendre la propreté effective dans toute la capitale au-delà de la chaine des déchets. «C’est ça le gros problème à Dakar. Il y a un dispositif de balayage qui est là mais malheureusement l’occupation anarchique des voies pose problème», déplore M. Diagne.