La RSE au service des populations du Niger

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La notion de RSE a été introduite au Niger par les multinationales. Elles s’investissent dans des actions sociales au bénéfice des populations locales. Cependant, pour certains, c’est juste pour se donner bonne conscience…

Selon reussirbusiness.com, parmi les multinationales implantées au Niger et actives dans le volet RSE, on peut valablement citer les compagnies minières. En l’occurrence, Aréva qui, via ses deux sociétés, Somaïr et Kominak, surtout via sa fondation, entreprend des actions sociétales dans les zones où elle intervient. Elle a mis en place à Arlit, près de 200 km au Nord d’Agadez, deux hôpitaux les plus performants du pays, avec la gratuité de soins pour les populations locales. Des hôpitaux si réputés que nombre de malades quittent les autres régions pour s’y faire soigner. Entre autres, Aréva y a construit des structures sociales (écoles, centres de lecture…), afin d’améliorer le bien-être des populations. On peut encore citer des sociétés de téléphonie mobile qui, de plus en plus, font des actions RSE avec des réalisations au profit des populations, dans le domaine de la culture et du sport. Elles soutiennent des artistes et des jeunes sportifs et des clubs à émerger. Côté nigérien, très peu d’entreprises se démarquent par leur RSE. Cependant, une particulièrement, la société Niger Lait se démarque par ses efforts à produire depuis 1994 du lait de qualité mais aussi en offrant à ses employés les meilleures conditions possible de travail. Aussi, Niger Lait est la 1ère société privée nigérienne certifiée ISO 9001 pour son système de management de la qualité.

À l’heure actuelle, le plus grand projet RSE au Niger est certainement Irhazer-Tamesna-Aïr. Un projet de 11 milliards FCFA, financé à 9,2 milliards FCFA par Arèva et qui consistera à mettre en valeur en 5 ans, 5 000 ha dans la vallée de l’Irhazer, dans la région d’Agadez (Nord). Ce projet a été lancé suite à un protocole d’accord entre l’Etat du Niger et la multinationale française en 2006. Mais, c’est en 2013 qu’une convention sera signée pour la mise en œuvre de la phase-pilote pour un montant de 2,4 milliards, pour une durée de 2 ans. Cette phase-pilote, arrivée à terme en avril 2015, a fait l’objet d’une évaluation à l’issue de laquelle «les résultats ont été jugés très satisfaisants», car d’ores et déjà, il a permis de fixer de nombreuses population du Nord parmi lesquels des ex-rebelles touaregs qui vont probablement y trouver les moyens de subvenir à leurs besoins, autrement que par les armes.

Moctar FICOU / VivAfrik

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