Comme de nombreux pays, l’Afrique du Sud fait recours à l’agriculture urbaine pour éradiquer l’insécurité alimentaire qui secoue le pays. Johannesburg est donc en effet l’une des nombreuses villes de la planète à se tourner vers l’agriculture urbaine pour résoudre les problèmes du chômage et de l’insécurité alimentaire, et par la même occasion pour revitaliser les quartiers, indique courrierinternational.com.
Sur un toit de Johannesburg, deux femmes récoltent des blettes bien vertes, font de beaux paquets avec les larges feuilles et les empilent sur une table débordant de légumes. Ici on pratique la culture hydroponique : les plantes ne poussent pas dans la terre mais dans des solutions aqueuses spéciales. La plupart des jardins sur les toits fonctionnent avec des pots ou des sacs remplis de terre qui sont lourds, surtout lorsque la terre est mouillée. A Kotze Street, on recycle jusqu’à 90 % de l’eau utilisée, une économie non négligeable vu la sécheresse qui sévit dans le pays qui a obligé les habitants des villes à réduire leur consommation d’eau de 15% s’ils ne voulaient pas être rationnés. Les plantes cultivées en hydroponie arrivant à maturité plus vite que celles cultivées selon d’autres techniques, il est possible d’enchaîner plus rapidement les récoltes et faire face à l’insécurité alimentaire.
Moctar FICOU / VivAfrik