2016 devrait être l’année la plus chaude jamais enregistrée. À l’approche de la Conférence sur le climat qui se tiendra au Maroc en novembre, le temps presse.
Suffisant pour rtl.fr d’indiquer que l’accord conclu à l’issue de la COP 21 n’est même pas encore ratifié par tous les États signataires, et pourtant la COP22 est déjà en ligne de mire, en novembre 2016 au Maroc. Le temps, s’il l’était déjà lors de la COP21, est plus que jamais compté. 2016 devrait être l’année la plus chaude jamais enregistrée, depuis que l’homme sait mesurer la température avec exactitude depuis la fin du XIXème siècle. Des données dans la continuité de 2014 et 2015 qui déjà battaient des records. El Niño, ce courant marin qui perturbe le climat chaque décennie, est en partie responsable. Mais pas seulement. Le climatologue Jean Jouzel est catégorique. « Ça renforce le diagnostic de la communauté scientifique qui est vraiment très clair : les activités humaines sont à l’origine du réchauffement climatique. »
La COP22, un rendez-vous aux enjeux importants
Un enjeu qui doit vraiment être pris en compte lors de la COP22, puisque l’accord signé à l’issue de la COP21, bien qu’engageant les États signataires à tout faire pour limiter la hausse des températures à moins de 2°C, ne semble pas suffisant. De nombreux enjeux pèsent sur la prochaine conférence sur le climat au Maroc, qui devra aboutir à un accord ambitieux et réalisable pour endiguer la hausse du mercure. « Il faudrait absolument que l’ambition de l’accord de Paris soit non seulement confirmée, mais revue à la hausse », conclut Jean Jouzel.
Moctar FICOU / VivAfrik