Overseas trade and services (Ots) spécialisée dans le secteur d’activité du commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers, lance un nouveau département dénommé Autonomie & Développement qui a pour sa mission d’améliorer la vie des femmes africaines.
En Afrique subsaharienne, indique reussirbusiness.com, 74% de la population n’ont toujours pas accès à l’eau et à l’électricité et 6 femmes africaines sur 10 en milieu rural, sont confrontées à la raréfaction des ressources en bois. Face à ce constat, Ots afin de soutenir l’énorme potentiel des femmes du continent, s’engage à apporter des solutions durables, réaliser et accompagner des projets comme alléger les tâches féminines et leur pénibilité, améliorer l’agriculture locale pour lutter contre la faim, développer et promouvoir la production artisanale, créer des micro-entreprises, des activités génératrices de revenus (Agr) pour lutter contre la pauvreté et utiliser des énergies locales pour lutter contre la déforestation et la désertification. Pour Nadège Payet-Tisset patronne de Ots, il est important de réfléchir sur des approches de solutions afin de permettre à la femme africaine, grande actrice économique, d’être encore plus efficace dans son rôle. Selon le Fonds international de développement agricole (Fida), 43% de la main d’œuvre agricole des pays en voie de développement sont des femmes. A en croire l’institution spécialisée du système des Nations unies, si ces femmes disposaient des mêmes ressources productives que les hommes, elles pourraient accroître les rendements de leurs exploitations agricoles de 20 à 30 %, ce qui relèverait la production agricole de ces pays de 2,5 à 4%, et réduirait de 17% le nombre de personnes souffrant de la faim. « Les femmes sont la clé de voûte pour valoriser l’agriculture et les ressources locales et préserver l’environnement. Elles ont un potentiel énorme, et il faudrait les mettre au cœur du processus de développement, en leur donnant l’accès aux ressources de bases » a plaidé la dirigeante.
Moctar FICOU / VivAfrik