Le ministre de l’environnement et du développement durable, Abdoulaye Baldé a annoncé hier que le nouveau code forestier en cours de révision va alourdir les peines et sanctions liées au trafic illicite de bois.
Abdoulaye Baldé précise que l’option du gouvernement est de combattre ce phénomène jusqu’à son éradication particulièrement dans la partie sud du pays. « Au niveau de la loi ou sur le plan institutionnel, nous sommes en train de réviser le code forestier, nous allons criminaliser et alourdir les sanctions liées à l’exploitation illicite du bois » a-t-il déclaré à la rts.sn. Avant de poursuivre, « il n’y aura pas de répit tant que ce trafic illicite du bois ne s’arrête pas particulièrement en Casamance. Nous sommes aussi détermines que les délinquants que nous allons continuer à traquer, à détruire les outils d’exploitation illicite du bois des clandestins ».
Ainsi, il souligne que c’est ce qui justifie l’option de l’Etat de brûler les matériels de coupe abusive des délinquants saisis par nos agents. Mais aussi sur un autre registre, a-t-il poursuivi, il y aura un recrutement de plus de 400 agents des Eaux et forêts et des Parcs nationaux pour renforcer les effectifs ». « Nous allons également continuer à équiper les Eaux et forêts, a-t-il ajouté, assurant que les patrouilles mixtes entre forces de sécurité et de défense vont se poursuivre dans les zones ciblées ». Donc, « la traque contre le trafic du bois va se poursuivre, il y aura pas de répit tant qu’il ne cessera pas et nous allons utiliser toujours dans le cadre de ce combat d’autres méthodes institutionnelles ».
Abdoulaye Baldé présidait la cérémonie officielle de la 33ème édition de la Journée nationale de l’arbre dans la commune de Keur Mbouki sous le thème : « Promouvoir une économie forestière génératrice de revenus pour les populations locales et créatrice d’emplois verts dans l’esprit des objectifs de développement durable ».
Moctar FICOU / VivAfrik