Le Japon adopte une démarche de développement durable pour l’Afrique

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Au centre de Londres, une révolution tranquille a été mis en avant. Les relations entre le Japon et l’Afrique s’ouvrent sur de nouvelles perspectives afin que le continent africain passe d’un statut de dépendance à un statut d’autonomie.

Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Vivafrik.com, Akihiko Tanaka, professeur à l’université de Tokyo et ancien président du JICA (Japan International Cooperation Agency) estime que les pays africains devraient jouer un rôle inestimable pour le Japon dans les décennies à venir, en tant que partenaires toujours plus importants et qui représentent un énorme potentiel commercial.

Croissance durable, développement inclusif, bonne gouvernance et sécurité ont été plus mis en avant afin que le continent africain puisse aspirer à un développement durable au bénéfice de ses populations.

«Habituellement, lorsque l’on entend parler de l’Afrique, il est rare que l’on pense au Japon et de même lorsque l’on pense au Japon il est rare que l’on fasse le lien avec l’Afrique. En fait, le Japon et l’Afrique travaillent en étroite collaboration depuis des décennies – et nous nous rapprochons de plus en plus», a déclaré M. Tanaka dans le communiqué.

«Nous avons besoin de renforcer le cap de développement de l’Afrique dans la première décennie du 21e siècle – en optimisant les capacités humaines, en développant les infrastructures et en encourageant le secteur privé dans le but de faire progresser les investissements. Pour y parvenir, nous avons besoin de redoubler nos efforts pour faire face à la baisse des prix de certains produits de base comme le pétrole, renforcer les soins de santé primaires et juguler les courants d’extrémisme violent qui se sont infiltrés dans certaines régions de l’Afrique», poursuit-il.

Cependant, «Les priorités doivent être les suivantes : apporter éclairage et électricité à l’Afrique, faire face au déficit énergétique ; nourrir l’Afrique, en étudiant l’ensemble de la chaîne alimentaire et en améliorant la productivité dans l’agriculture ; industrialiser l’Afrique, en remédiant à sa faible contribution aux échanges industriels ; intégrer l’Afrique, en améliorant le commerce intra-régional ; et enfin améliorer la qualité de vie des Africains en termes de travail et de compétences. Ces objectifs doivent être atteints selon les principes qui sous-tendent la TICAD , à savoir appropriation et partenariat. La TICAD et le Japon ont toujours reconnu que le développement commence avec l’appropriation du processus par les Africains, avec le soutien de nos partenaires et amis», a indiqué Charles O. Boamah, directeur financier et vice-président de la Banque africaine de développement.

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