Dans un protocole d’accord signé le 15 juin dernier à Brazzaville, les parties congolaise et américaine prévoient la formation des cadres, la lutte contre le déboisement, le suivi et l’amélioration des stocks de carbone forestier, la surveillance et la gestion des feux, ainsi que la cartographie des mangroves et marais tourbeux.
Souscrivant le document d’accord avec l’organisme américain US forest service-international programs, la ministre de l’économie forestière, du développement durable et de l’environnement, Rosalie Matondo a salué « un acte de soulagement » pour l’Etat congolais en cette période de récession économique. Selon nos confrères d’adiac-congo.com, cette enveloppe permettrait d’aider au financement du Centre national des inventaires et aménagement forestier et fauniques et l’Agence congolaise de la faune et des aires protégées. « Ces deux institutions ont un rôle majeur », a-t-elle insisté, notamment dans la recherche des solutions liées à la préservation des écosystèmes forestiers, la connaissance et l’aménagement des ressources, la conservation et l’exploitation écologique et la contribution à la diversification de l’économie.
Pour l’ambassadeur des Etats-Unis en République du Congo, Stephanie Sullivan, il s’agit d’un engagement visant la préservation non seulement les forêts congolaises, mais aussi les 228 millions d’hectares de forêts du Bassin du Congo qui s’étendent sur le Cameroun, la République Centrafricaine, la Guinée équatoriale, la République démocratique du Congo et la République du Congo. Le bassin du Congo représente 26% de la surface des forêts tropicales de la planète et abrite une riche biodiversité. On y trouve plus de 10,000 espèces de plantes, 1000 espèces d’oiseaux et 400 espèces de mammifères. « Ensemble, c’est à nous tous de garantir le bien-être mondial et de laisser à nos enfants un environnement sain. Si nous voulons que la génération future respire de l’air pur », a martelé la diplomate Stephanie Sullivan.
Moctar FICOU / VivAfrik