Le ministère de l’agriculture, du développement rural et de la pêche a élaboré un programme s’étalant jusqu’à l’horizon 2019, pour réduire les importations de semences de pomme de terre, a indiqué, à Mostaganem, le directeur de la régulation et le développement des produits agricoles au dit-ministère.
Selon Ecofin, dans sa livraison d’hier, le ministère de l’agriculture du pays qui vient de se doter d’un plan lui permettant de ne plus importer des semences de pommes de terre cherche à atteindre progressivement cet objectif. «Ce programme sera mis en œuvre progressivement pour réduire, chaque année, de 30 pour cent, ces importations, à partir de la saison agricole 2016-2017. L’objectif est de mettre fin à ces importations de semences de pomme de terre, à l’horizon 2019» dira-t-il à qui veut l’entendre.
radioalgerie.dz pour sa part, ajoute qu’en mage de l’ouverture du salon international de développement de la filière de pomme de terre « Batata Expo 2016 », Ammari Chérif a souligné mardi, dans une déclaration à l’APS, que ce programme « sera mis en œuvre progressivement pour réduire, chaque année, de 30 pour cent, ces importations, à partir de la saison agricole 2016-2017 ». Renchérissant que « l’objectif est de mettre fin à ces importations de semences de pomme de terre à l’horizon 2019 ». A en croire notre source, la quantité de semences importées est en régression d’une année à une autre surtout des semences de type A dont le volume est passé de 160.000 tonnes en 2014 à 140.000 tonnes en 2015 puis 120.000 tonnes cette année. « Ces importations d’Europe coûtent aux importateurs privés quelque 100 millions de euros par an », a précisé le même responsable.
Concluant son exposé, agenceecofin.com note qu’il s’agit pour le responsable, d’accélérer une tendance qui a vu une régression des semences de pommes de terre importées ces dernières années. Ainsi, les semences de type A sont passées de 160 000 tonnes, en 2014, à 120 000 tonnes cette année. Il est impératif que l’Algérie s’économise les sommes injectées dans ces importations, souligne Ammari Chérif.
Moctar FICOU / VivAfrik