2000 milliards de dollars par an est le coût estimatif de la perte de productivité liée au changement à l’horizon 2030 selon un rapport de l’ONU. Cette perte serait plus sentie dans les régions où la chaleur est accrue dont 4 milliards de personnes sont exposées.
Les fortes canicules obligent les gens qui travaillent en extérieur de réduire leur rythme de travail. Cette situation serait plus sentie chez les agriculteurs, avec le réchauffement climatique, la productivité serait en baisse et plus de 500 000 morts de plus d’ici seraient par des changements d’alimentation et des pénuries.
En Afrique occidentale, le nombre de jours de canicule chaque année a déjà presque doublé depuis les années 1960, indique le rapport. À Calcutta, dans l’est de l’Inde, chaque décennie apporte une douzaine de jours supplémentaires où le mercure dépasse les 29°, ajoute-t-il. L’Inde a déjà perdu environ 3% d’heures de travail diurnes par an en raison de la chaleur extrême et pourrait en perdre jusqu’à 8% d’ici 2085 si rien n’est fait pour lutter contre le réchauffement climatique, préviennent les experts.
Les pays les plus chauds sont également souvent les plus pauvres, et premières victimes du réchauffement climatiques. Un constat partagé par la revue Nature, qui publiait en octobre dernier une étude prouvant la relation entre l’activité économique et le climat. L’étude fixait même le seuil de 13°C pour atteindre une productivité idéale.
Le rapport intitulé «Changement climatique et travail: impacts de la chaleur sur les lieux de travail», fruit d’une collaboration entre plusieurs agences de l’ONU et des syndicats internationaux.
Avec Le Figaro
