Sénégal : Protection de l’environnement et propreté au menu des activités

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Le Sénégal veut faire face aux substances toxiques à l’environnement 

Le conseiller technique au ministère de l’Environnement et du Développement durable, Diomaye Dieng a souligné que l’Etat ne fléchit pas dans son engagement de faire face aux menaces et risques de toutes natures liés à l’utilisation des substances.  L’insécurité et les diverses menaces qui prévalent dans le monde et dans la sous-région nécessitent une synergie d’actions a soutenu le chimiste environnementaliste. C’était à l’occasion d’un atelier régional de formation sur le système général harmonisé. Laquelle rencontre s’inscrit dans le cadre du projet 41 consacré aux installations chimiques à haut risque et réduction des risques pour les pays partenaires des centres d’excellence de la façade atlantique africaine. Ces centres d’excellence sont d’autant plus pertinents qu’ils « assurent une coopération et une coordination à tous les niveaux contre le risque chimique, radiologique, nucléaire, qu’il soit de nature criminelle accidentelle ou naturelle a-t-il déclaré au micro de l’Aps.

Un compromis pour assurer la salubrité de Dakar

 Les syndicats des travailleurs du nettoiement ont exprimé leur satisfaction sur le protocole d’accord qu’ils ont signé avec l’Unité de coordination de la gestion des déchets solide (UCG),
Ce protocole entre « dans le cadre de la mise en place de la politique sociale de l’UCG à travers sa volonté de satisfaire les préoccupations de toutes les parties prenantes du secteur selon une démarche participative et inclusive’’, selon l’Aps. L’objectif est de mettre en place un cadre de concertation permanent pour la définition et la mise en œuvre de la politique sociale de l’UCG. Aisi, il va permettre aux travailleurs de retrouver leur dignité mais aussi leur permettre d’augmenter leur pouvoir d’achat afin que les techniciens de surface sortent la tête de l’eau.

Médina Yoro Foula : Pour une gestion durable des ressources forestières

Le Directeur National des Eaux et Forêt et de la Conservation des Sols, a réitéré l’option de l’Etat du Sénégal de gérer de façon rationnelle et durable les ressources forestières. Il a lancé cet appel depuis le département de Médina Yoro Foula qui est en proie à une coupe illicite de bois depuis des années. Dès lors, il est impératif d’endiguer le phénomène de la coupe abusive de bois au Sénégal notamment le long de la frontière avec la Gambie.  A l’en croire,  48 forêts sons sous aménagement actuellement sur toute l’étendue du territoire national renseigne Vivafrik.

Le bio à l’honneur pour juguler les conséquences climatiques 

Partout dans le monde, l’agriculture biologique et agro-écologique gagne du terrain. C’est pourquoi elle est devenue « une alternative incontournable » aux changements climatiques, selon, la présidente du conseil d’administration (Pca) de l’ONG Enda Tiers-monde, Marième Sow une bonne gestion rationnelle des ressources naturelles « peut également contribuer à la sécurité alimentaire en Afrique », dont « les terres sont fortement lessivées », d’où la nécessité de les fertiliser. Dès lors, le coordonnateur de la Fédération nationale pour l’agriculture biologique (Fenab), Ibrahima Seck, a lui, signalé la mise en place, par son organisation, d’un programme national de régénération et de reboisement pour la reforestation et la plantation de 50.000 arbres par an à travers le territoire sénégalais. Selon lui, « face aux changements climatiques, il est indispensable » de recourir à l’énergie renouvelable, l’agriculture biologique et les emplois verts.

Ndéye Fatou Ndiaye / VivAfrik

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