L’épisode El Niño 2015 / 2016 est terminé. Il fut l’un des plus intenses jamais enregistrés avec ceux de 1982 / 1983 et 1997 / 1998. En conséquence du phénomène, la Corne de l’Afrique et en Afrique Australe, la famine a gagné du terrain avec grave sécheresse qui a pesé sur les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’énergie.
Ailleurs qu’en Afrique, la sécheresse en Indonésie a, en outre, attisé des incendies de forêt contribuant à dégrader la qualité de l’air sur une grande partie de l’Asie du Sud-Est. La partie septentrionale de l’Amérique du Sud (Nord-Est du Brésil, Colombie, Venezuela) a subi une grave sécheresse qui a eu les mêmes conséquences en Afrique, sur les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’énergie.
Par contre, la période a été très pluvieuse dans de nombreuses régions subtropicales de l’Amérique du Sud (Pérou, Nord du Chili, Bolivie, Paraguay, Sud du Brésil, Nord de l’Argentine) et dans certains secteurs du Sud des États-Unis et du Nord du Mexique, ces excès pluviométriques engendrant de graves inondations.
Au total, 60 millions de personnes ont été impactées par ces excès climatiques qui ne se corrigeront que progressivement au cours des prochains mois.
Selon la majorité des simulations, le phénomène inverse baptisé « La Nina » pourrait débuter cet automne. A l’inverse d’El Niño, La Niña est caractérisée par un refroidissement des eaux dans la même zone du Pacifique.
Avec météofrance