Constatant que la production compte progresser de 105 000 tonnes en 2016 les autorités angolaises, par le biais du ministère de l’agriculture a annoncé que la production de grumes était de 125 000 m3 en 2015. De surcroit, avec cette progression, elles ambitionnent d’atteindre 230 000 tonnes d’ici 2017.
L’exécutif envisage remplacer la loi actuelle sur les forêts et la faune sauvage par un texte permettant de mieux réprimer l’exploitation et l’exportation illégale du bois. «Ce texte nous permettra de sauvegarder nos ressources et d’investir plus dans la production locale.», a déclaré le ministre de l’agriculture, Afonso Pedro Canga.
Cette nouvelle dynamique que le pays veut imprimer à ce secteur, peut s’interpréter via le prisme de la situation actuelle des paradis pétroliers africains qui subissent de plein fouet la crise de l’or noir qui ébranle leurs économies. En effet, à l’instar de ces pays, l’Angola entend passer à l’heure de la diversification des sources de devises et veut miser sur l’agriculture pour atteindre cet objectif.
Avec Ecofin