A l’heure actuelle, le continent africain fait face au défi de la grippe aviaire H9N2. Entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, au-delà de la réalité inquiétante de la filière volaille, l’assurance et la prévention se font la part du gâteau pour éradiquer ce fléau qui s’agrippe dans la base cour africaine par les autorités.
Selon les officiels du Royaume chérifien, la grippe aviaire aura d’impact mineur sur les volailles. La mesure prise par ceux-ci n’est rien d’autre que la généralisation de la vaccination dans les élevages avicoles qui a beaucoup contribué à limiter rapidement ses séquences désastreuses pour la filière qui rapporte 30 milliards de dirhams.
Et pour parvenir à rassurer ses populations, le ministre de la santé du pays, Houcine El Ouardi a souligné que la souche H9N2 du virus, qui est présente dans plusieurs pays développés, n’a jamais affecté les humains dans les colonnes d’Ecofin.
En Côte d’Ivoire, 650 millions de francs CFA ont été injecté par la Banque Africaine de Développement afin d’appuyer le pays dans la lutte contre la grippe aviaire avec le renforcement des services vétérinaires. Une perspective d’améliorer et d’assurer leur efficacité des acteurs dans la gestion de la santé animale et de l’hygiène publique vétérinaire, souligne l’Agence ivoirienne de presse.
Un accord tripartite, entre la FAO en présence de son directeur général José Graziano da Silva, la Banque africaine de développement (BAD) et la Côte d’Ivoire, représentée par le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani.
C’était à l’occasion de la 29ème Conférence régionale de la FAO pour l’Afrique porte sur le thème « La transformation des systèmes agroalimentaires africains pour une croissance inclusive et une prospérité partagée »
