Le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Peter Taalas, prône ‘’une gestion intégrée’’ en vue d’anticiper davantage la sécheresse à travers le partage de ‘’bonnes pratiques’’.‘’Nous devons aussi améliorer l’accès aux connaissances scientifiques et partager les bonnes pratiques de lutte contre la sécheresse’’, a-t-il dit dans son message à l’occasion de la célébration de la Journée météorologique mondiale, ce mercredi, rapporte APS.
‘’Plus chaud, plus sec, plus humide : regardons l’avenir en face ‘’ est le thème de la Journée internationale de la météorologie qui commémore l’entrée en vigueur, le 23 mars 1950, de la Convention qui a institué l’OMM.
Dans son message dont une copie est parvenue à l’APS, Peter Taalas souligne la nécessité d’aider ‘’les décideurs à élaborer des politiques et des stratégies de gestion du territoire efficaces’’.
‘’Nos émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Les températures de la basse atmosphère et des océans grimpent’’, s’est-il offusqué.
‘’Aujourd’hui, il fait 1°C de plus sur Terre qu’au début du XX ème siècle’’, a fait savoir M.Taalas, rappelant la prise de conscience au niveau de la communauté internationale sur ‘’la nécessité de prendre des mesures audacieuses’’.
’’Les gouvernements ont adopté l’Accord de Paris ‘’pour contenir l’élévation de la température de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et (…) poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1, 5°C’’, a-t-il renseigné.
‘’Il s’agit d’un engagement ambitieux et les plans nationaux adoptés jusqu’à présent ne suffiront peut-être pas à éviter une élévation de 3°C.Toutefois, nous disposons des connaissances et outils nécessaires pour affronter l’avenir’’, a estimé Peter Taalas.
D’après le secrétaire général de l’OMM, ‘’à cause des émissions passées et présentes, nous devons nous préparer à une augmentation des journées et nuits chaudes ainsi que des vagues de chaleur’’.
Cette situation, a-t-il ajouté, va peser sur la santé publique et fragiliser les sociétés. ’’Nous pouvons atténuer les risques sanitaires liés à la chaleur grâce aux systèmes d’alerte précoces multi-dangers, qui alertent sans délai les décideurs, les services sanitaires et le grand public’’, a-t-il dit.