Le colloque annuel des énergies renouvelables « a souligné l’émergence des marchés africains » début février. Cette « émergence » peut se traduire en une réalité grâce à l’accord paraphé entre le Sénégal et la Société financière internationale (Ifc) afin de mettre en service une centrale photovoltaïque d’une capacité de 50 à 200 mégawatts tout comme le Maroc qui vient d’inaugurer la centrale solaire Noor I, lit-on dans lenergeek.com d’hier et visité par vivafrik.com.
En présence de nombreuses personnalités du secteur de l’énergie, le Syndicat des énergies renouvelables (Ser) organisait le 4 février dernier le 17ème colloque annuel des énergies renouvelables. A cette occasion, les participants ont notamment « souligné l’émergence des marchés africains » tandis que la ministre française de l’énergie, Ségolène Royal, assistait justement à l’inauguration de la centrale photovoltaïque de Noor I au Maroc. De son côté, le Sénégal vient également d’annoncer son intention de développer l’énergie solaire en partenariat avec la Banque mondiale. Avec l’initiative Scaling Scolar, Ifc, la filiale de la Banque mondiale, offre « des solutions clé en main aux gouvernements et aux investisseurs, pour accélérer le déploiement du solaire sur le continent ». Désormais, Dakar pourra donc compter sur l’énergie photovoltaïque afin de répondre à une demande croissante en électricité de la population, explique par exemple le magazine Jeune Afrique.
Moctar FICOU / VivAfrik