La délégation de l’Union européenne au Burkina Faso (Due) a tenu sa traditionnelle journée ouagalaise pour le développement(Job), ce mardi 26 janvier 2016, au sein de l’institut français de Ouagadougou. Cette 10e édition a porté sur le thème : « l’accord de la COP21 sur le changement climatique : quelles perspectives pour le Burkina Faso ? », indique burkina24.com.
Les enjeux de la lutte contre les changements climatiques transcendent les Nations et le Burkina Faso n’est pas en marche de cette réalité, a souligné Jean Lamy dans son discours d’introduction de la 10eme édition de la JOD. Pour le chef de la délégation de l’Union européenne (Ue) au Burkina Faso, plusieurs secteurs de la vie socio-économique du pays, en l’occurrence l’agriculture, l’élevage, l’alimentation, la santé, subissent la péjoration du climat. De ce fait, soutient-il, la lutte contre les changements climatiques est « un enjeu de développement et de paix » pour les Nations et le Burkina Faso en particulier.
Abondant dans le même sens, le ministre en charge de l’environnement du Burkina, Bassière Batio, a relevé que les autorités actuelles du pays ont décidé de faire de ce combat, une priorité. C’est en cela, indique-t-il, qu’elles ont entrepris en rebaptisant son département : « ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement » pour « tenir compte du changement climatique et de l’économie verte comme problématique qui affecte le développement et devant être au centre des préoccupations qui accompagneraient ses actions ». Selon le ministre toujours, l’accord de la COP21 de Paris sur les changements climatiques est « historique et représente un compromis acceptable pour le Burkina Faso et l’Afrique ». Sur ce, il dit attendre beaucoup « des enseignements qui sortiront des débats de la 10e édition de la JOD» afin qu’ils puissent conforter son pays et lui permettre « d’aller vers les objectifs de l’accord ». La JOD, faut-il le rappeler est une plateforme d’échanges sur le développement organisée par l’Ue. Elle réunit divers acteurs nationaux et internationaux et l’activité est ponctuée de projections vidéo, de communications et d’échanges entre les participants.
Moctar FICOU / VivAfrik