Le Solaire en Afrique implique un management efficace.
« De nombreux projets solaires échouent en Afrique, parce que la plupart du temps, les gens pensent qu’il suffit de trouver un terrain libre et d’y implémenter le projet. Plus important, très peu pensent au management du projet après sa mise en place». C’est en ces mots qu’Eugene Ikejemba résume l’étude qu’il a réalisée avec Peter Schuur sur le manque d’efficacité des projets solaires en Afrique.
En effet, cette étude a été motivée par l’incapacité du Nigeria et du Ghana à fournir une énergie abordable et fiable à leurs populations en dépit de leur croissance économique, de leur potentiel en énergie solaire et des projets initiés dans le secteur. Ainsi, les auteurs suggèrent aux autorités de tenir compte des facteurs démographiques et géographiques lors de la réalisation des projets de centrales solaires. Ils proposent en outre de privilégier les solutions de proximité telles que l’installation des panneaux solaires sur les toits des constructions à électrifier nous informe agence ecofin.
Le Maroc fournira bientôt l’énergie éolienne la moins chère du monde.
Cette énergie abordable sera fournie par le parc éolien de 850 MW de capacité qui sera mis en place par Nareva. Elle coûtera entre 30 $ et 25 $ le mégawattheure soit moins de 30 centimes de dollars que la moyenne. Au Maroc, le prix moyen de l’énergie produite avec les techniques traditionnelles est de 90 centimes le kilowattheure. « C’est fantastique que nous puissions avoir confiance dans l’énergie renouvelable pour l’avenir de notre énergie et l’avenir de la planète.», se réjouit M. El Hafidi. Adnan Amin, le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable nous apprend agence ecofin.
Conséquences climatiques : la famine se profile en Afrique australe
En Afrique du Sud, au Malawi, ou encore au Zimbabwe, les températures ont battu des records ces derniers mois, notamment à cause du phénomène climatique El Niño, qui réchauffe l’atmosphère. Selon vivafrik.com, les récoltes s’annoncent catastrophiques. 14 millions de personnes dans la région pourraient avoir du mal à se nourrir cette année, prédit le Programme alimentaire mondial (Pam). Le problème existant touche tous les pays, pas seulement à cause d’une seule saison sécheresse, mais plusieurs sécheresses récurrentes. Il n’y a pas une seule organisation qui peut répondre à tout cela. D’où une véritable coalition africaine et internationale pour éradiquer cette famine.
Ndéye Fatou Ndiaye / VivAfrik