Djibouti a lancé la construction d’une centrale solaire de 300 mégawatts (Mw) et planifie l’installation d’un parc éolien de 60 Mw. La première phase de la centrale solaire, construite par le groupe Green Enesys, devrait entrer en fonction avant fin 2016, selon jeuneafrique.com du mardi dernier, lu par vivafrik.com.
Le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh a donné le 14 janvier le premier coup de pioche des travaux de la centrale solaire du Grand Bara, au sud de la capitale Djiboutienne. La réalisation, le financement et l’exploitation de cette infrastructure, d’une capacité de 300 mégawatts est estimé à 360 millions d’euros, les travaux ont été confiés au groupe énergétique Green Enesys, rapporte l’agence Reuters. Basée à Baar, en Suisse, cette entreprise est spécialisée dans les solutions d’énergies renouvelables. Depuis sa création en 2009, Green Enesys indique avoir développé une dizaine de centrales solaires principalement en Italie, en Allemagne et au Royaume-Uni pour un total de 250 mégawatts. La centrale du Grand Bara devrait être le plus grand projet solaire entrepris par cette société.
Contrat
Le démarrage effectif des travaux de la centrale solaire du Grand Bara est prévu pour le premier trimestre de cette année. La première des six phases du site (représentant chacune une capacité de 50 Mw) sera achevée avant la fin de l’année, rapporte Reuters. La compagnie nationale d’électricité de Djibouti doit signer un accord d’achat de l’énergie produite par le site du Grand Bara. Djibouti, qui a l’ambition d’assurer l’ensemble de sa consommation électrique à partir de ressources renouvelables à l’horizon 2020, planche également sur l’installation d’une centrale éolienne de 60 mégawatts, a indiqué à Reuters Ali Yacoub Mahamoud, ministre de l’énergie et des ressources naturelles. La construction de cette centrale, dont le financement est assuré grâce à l’aide du Qatar, devrait être lancée au cours des prochaines semaines, a assuré le responsable djiboutien. Le petit pays d’Afrique orientale assure 65 % de ses besoins grâce à l’importation d’électricité depuis l’Éthiopie.
Moctar FICOU / VivAfrik