La propreté du Sénégal une priorité nationale
Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr a assuré que conformément aux instructions du président de la République ses services se sont engagés à rendre le pays propre. «Nous voulons être efficaces pour que les sénégalais de manière générale se rendent compte que c’est possible de rendre Dakar propre, c’est possible de rendre le Sénégal propre», a-t-il déclaré lors du vote de son budget à l’assemblée nationale.
Campagne de salubrité And defar sunu gokh.
Cette opération entre dans le cadre ‘’Programme prioritaire de propreté (3P)’’ qui vise à ‘’accompagner les collectivités locales dans l’amélioration du cadre de vie et la satisfaction de la demande sociale’’, lancé par l’unité de coordination et de gestion des déchets (UCG) avec l’appui de la Sonatel sous le mouvement And defar sunu gokh.
Il est prévu des activités de nettoiement et d’installation de poubelles, la plantation d’arbres et l’aménagement d’espaces publics, l’incitation à la pratique du sport.
Il y aura aussi l’élagage de 450 arbres et la peinture des trottoirs et des troncs d’arbres, selon les organisateurs. Prévu jusqu’au 30 mars 2016, ce programme vise à ‘’contribuer de façon qualitative à l’amélioration de la salubrité de nos territoires par des actions de prévention et à une plus grande prise de conscience de la préservation du cadre de vie’’ nous renseigne Aps.
Bargny sous les eaux
D’après Actuvert, on estime que l’océan a avancé de deux à trois mètres chaque année. Ce phénomène est lié au réchauffement climatique, qui entraîne la fonte des glaciers, mais il est renforcé par des activités locales comme l’extraction du sable marin. A cela s’ajoute la mise en place de deux centrales à charbon.
Ces deux unités sont doublement problématiques car la combustion du charbon dans les centrales thermiques est une source de polluants atmosphériques dont le radon, un gaz naturel radioactif transporté par les fumées émises. Aussi, les rejets d’eau chaude dans l’océan auront un impact préjudiciable sur les réserves halieutiques. Comme palliatif, le Sénégal doit se tourner vers les énergies renouvelables pour une image « propre » en matière environnementale selon ce site web.
On ne peut changer le climat mais la gestion oui
C’est l’avis d’un activiste environnemental, selon toujours Actuvert, qui estime que l’on doit lutter pour mettre fin à la tromperie et aux fausses solutions en matière d’adaptation et d’atténuation pour le climat. Faisant l’apologie du carbone, il soutient que l’adaptation aux changements climatiques doit être supportée par le Crédit Carbone. Un devoir de compensation de la dette climatique par ceux qui sont les plus responsables des changements climatiques ainsi que le versement du financement climatique dû dans le cadre des réparations au nom de la justice climatique.
Ndèye Fatou Ndiaye / VivAfrik